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Un shampooing au diluant pour peinture pour Alice… un peu énergique, non ?

> 27 juillet 2023

Un shampooing au diluant pour peinture pour Alice… un peu énergique, non ?

Jany Flockhart habite, avec ses parents, dans la campagne à côté de River City, là où réside son amie Alice Roy, la célèbre détective, celle qui, depuis 1930, n’a pas pris une année (elle a toujours 18 ans), ni une ride ! Eleveuse de moutons, Jany ne vient pas seulement offrir une belle veste en peau à Alice, elle lui apporte aussi, sur un plateau, un joli petit mystère à résoudre.1 Il s’agit de comprendre la signification de dessins réalisés sur un parchemin, 4 vignettes représentant une sorte de bande dessinée miniature.

M. Rocco, l'élément-clé du mystère

M. Rocco, l’ancien détenteur de l’énigmatique parchemin (il l’a vendu à M. Flockart, pour le reprendre ensuite) est l’oncle du petit Tony. Celui-ci possède un réel talent artistique. Toutefois, il ne peut le mettre en pratique dans la mesure où son oncle lui a interdit de dessiner. Il semblerait que Tony soit le petit garçon représenté sur le parchemin… Il semblerait aussi que l’auteur du parchemin soit une certaine Diana Bolardo, la mère du petit Tony.

La pharmacienne, un maillon de la chaîne

Lorsque le parchemin est volé chez les Flockhart, s’ensuit une véritable bagarre entre le malfaiteur et la détective (Alice !). Le cadre se brise, le verre coupe la main du voleur, un certain Sid Zikes. Pour le retrouver, il ne reste plus qu’à faire le tour des quincaillers afin de trouver le nom du voleur et le tour des pharmacies pour découvrir l’adresse de celui-ci. L’une des pharmaciennes interrogées par Alice et Jany s’avère bien sympathique. Pour la remercier des précieux renseignements obtenus, « elles achetèrent des savonnettes et de l’eau de Cologne. Alice en choisit un flacon pour Sarah », sa fidèle gouvernante faut-il préciser pour ceux qui l’auraient oublié.

Mme Flockhart, une alliée de choix

Alors qu’Alice est occupée à reproduire de mémoire le parchemin volé, dans le jardin, de mauvais plaisants (des ouvriers de M. Rocco !) viennent l’asperger de peintures de couleur. Jany et Alice se retrouvent couvertes de peinture de la tête aux pieds. « […] la peinture ruisselait le long de leurs cheveux et elles devaient en protéger leurs yeux. » Chiffons et gaze ne permettant pas de nettoyer les deux amies, Jany s’apprête à faire un « bon shampooing ». « Cela ne suffira pas, déclara Mme Flockhart. C’est une peinture à l’huile, je vais vous chercher un peu de diluant. J’en ai au garage. » Et voilà nos deux jeunes filles, la tête plongées dans « l’évier de la cuisine », avec une bonne dose de diluant pour peinture sur le crâne. Une fois le plus gros retiré, direction la salle de bains pour un décrassage en règle. « A présent, allez vite prendre une douche et vous faire un shampooing, dit Mme Flockhart. » Une heure plus tard, Alice et Jany « réapparurent comme si de rien n’était. »

Et un beau petit séjour pour la bande des 6

En fin d’histoire, les chevaliers-servants de ces demoiselles (Ned, Bob et Daniel), ainsi que Bess et Marion (les 2 meilleures amies d’Alice) viennent prêter main forte à Alice et à Jany. L’affaire est alors bouclée en un rien de temps.

Alice et le secret du parchemin, en bref

Une maman italienne qui vient de Milan pour retrouver son fils. Un petit garçon, enlevé par son oncle (l’affreux Salvatore Rocco), qui retrouve sa maman. Un parchemin énigmatique qui révèle le secret inscrit sur le vélin… En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Alice a résolu cette affaire. Elle peut désormais profiter de ses amies dans la jolie ferme de Jany !

Bibliographie

1 Quine C., Le secret du parchemin, Hachette, 1984, 189 pages

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