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Un rendez-vous galant ? Une douche s’impose !

> 20 juillet 2023

Un rendez-vous galant ? Une douche s’impose !

Lorsqu’une voisine des Roy constate que l’argent qu’elle envoie à une famille nécessiteuse grecque semble être détourné de sa cible, elle n’hésite pas à payer à Alice le voyage en Grèce, afin de pouvoir y voir clair dans cette ténébreuse affaire.1 C’est escortée de ses deux amies de toujours, Bess et Marion, qu’Alice va, une fois de plus, montrer toutes les facettes de son talent.

Lorsque Sarah joue les pythies !

Sarah, la gouvernante des Roy, est extrêmement attachée à Alice. Lorsqu’une nouvelle aventure pointe le nez, Sarah frémit. N’y a-t-il pas un peu de danger ? A l’idée de voir Alice et ses amies se lancer sur la piste d’un détrousseur de pauvres gens, Sarah cauchemarde. « La nuit dernière, dit-elle, Sarah a rêvé que les antiques Gorgones, des monstres qui ont des serpents pour cheveux, nous attendaient à l’aéroport d’Athènes. » En matière d’analyse des songes, Marion n’est pas en reste. A son avis, ce cauchemar trouve ses racines dans le quotidien de la brave dame : « Ne m’avais-tu pas dit que Sarah allait se faire faire une permanente aujourd’hui, Alice ? demanda Marion en riant. Je parie que c’est son rendez-vous chez le coiffeur qui lui a inspiré ce cauchemar ! ».

Lorsqu’Alice joue les détectives

Cela n’est pas un scoop. Alice passe son temps à résoudre des mystères. Dans l’avion qui l’emmène à New-York, escale avant la Grèce, cela ne coupe pas. Un curieux message, orné d’un symbole grec, lui tombe sous le nez. Celui-ci est d’autant plus intéressant qu’il est à l’en-tête de l’agence Photini, la structure de bienfaisance qui sent l’arnaque à plein nez ! Et lorsqu’une main mystérieuse vient fouiller dans son sac, pendant son sommeil, on sent, effectivement, qu’Alice a mis le doigt là où ça fait mal. « De son sac, Alice sortit son portefeuille, son carnet de chèques, plusieurs produits de maquillage, un billet d’avion et son passeport, ne laissant au fond qu’une paire de petites clefs de valise. » Tout est là, bien en ordre. Tout… sauf le message énigmatique. Quant aux produits de maquillage, on n’en saura pas plus, Caroline Quine se faisant bien mystérieuse à ce sujet !

Lorsqu’un vieux vendeur joue les stars, des éponges sur sa tête

A Athènes, parfait dépaysement. Alice et ses amies s’extasient devant un marchand d’éponges naturelles, qui se baladent dans les rues, toute sa récolte perchée sur la tête. « Il n’aura pas besoin de parapluie, celui-là, commenta Marion. Cette éponge pourrait absorber tout un orage. » Absorber… Bess surenchérit. Vue la chaleur, ce sont des glaces qui méritent d’être… absorbées ! On reconnaît bien là la gourmande !

Lorsque Bess joue les sirènes à la plage

Le temps est magnifique, l’eau à température idéale ! Les trois amies ne résistent pas à la tentation et se jettent dans une eau paradisiaque. Paradisiaque… pas pour tout le monde. La pauvre Bess crie, en effet, bientôt, de douleur, piquée par une méduse ! Un jeune homme serviable, accouru bien vite, s’empresse autour du pied de la malheureuse et y applique de « l’ammoniaque », à la stupéfaction générale. « ça brûle encore plus que la méduse » au début, puis cela fait beaucoup de bien par la suite ! Alexis Hios, le jeune homme en question, a fait merveille. Quand on apprend ensuite qu’il est parfaitement bronzé… cela n’ôte rien... bien au contraire ! « Son hâle contrastait d’une façon frappante avec sa chemise blanche. »

Et une histoire de numéros de chambres interchangeables

Se faire livrer un panier de fruits renfermant un dangereux serpent n’est guère plaisant. Cela peut, toutefois, arriver lorsque l’on est logé à la chambre 968 et qu’un homme louche réside, quant à lui, à la 986 !

Et une histoire de matelot un peu lourd…

L’enquête se poursuit sur un bateau, les trois amies étant, en effet, sur la piste de voleurs de bijoux anciens. Tout se passe bien, jusqu’à ce que Bess entre en conversation avec un marin un peu trop hardi. « Le marin grec se pencha vers Bess. Quel est votre parfum ? demanda-t-il en très mauvais anglais. Rose thé, répondit sèchement la jeune fille. On ne doit pas en trouver ici. » Fin de la conversation !

Et des invités-surprise

A la fin de l’histoire (tout est bien qui finit bien) ; voilà M. Roy et les chevaliers-servants de ces demoiselles qui débarquent. Ned Nickerson - le fiancé d’Alice - se retrouve ainsi, avec Bob et Daniel, les amis de cœur de Marion et de Bess, dans les conditions idéales pour un petit séjour réussi. Avant les retrouvailles, un « bain » s’impose ! (« Son amie haussa les épaules, puis se retira dans la salle de bains pour prendre une douche.)

Alice et le symbole grec, en bref

On s’y perd un peu dans cette histoire de symbole grec. Retenons juste que tout va pouvoir rentrer dans l’ordre grâce à la perspicacité de la belle Alice. Celle-ci possède, décidément, tous les talents !

Bibliographie

1 Quine C., Alice et le symbole grec, Hachette, 1988, 190 pages

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