> 28 juillet 2023
1966, la reine de la nuit, Régine, rentre, tant bien que mal, dans sa robe en lamé, afin de chanter, avec le ton goguenard qui la caractérise, une ode à la vie nocturne.1
La grande Zoa nous conte l’histoire d’un antiquaire bon chic bon genre, qui, tous les mardis soir, change de garde-robe, troque son sévère complet pour une robe extravagante. En vitesse, il « met ses bijoux, ses chinchillas », afin de se fondre, au mieux, dans le monde de la nuit et se métamorphoser en… elle ! C’est du moins ce que disent les rumeurs !
Avec son boa, la grande Zoa ne fait guère illusion. Tout le monde a bien compris qu’il s’agit en réalité d’un homme. Un homme qui se maquille et qui fait la honte de sa famille (Y en a qui racontent/Que dans sa famille/On a parfois honte/Quand elle se maquille).
Toujours est-il, qu’un beau jour, plus de Zoa à l’horizon. Régine a bien une petite idée sur ce qui a pu lui arriver : On a jamais su/Qui était Zoa/Elle fût mangée crue/Par son boa/Elle fût mangée crue/Par son boa/Elle fût mangée crue/Par son boa !
Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour son illustration du jour.
1 https://www.paroles.net/regine/paroles-la-grande-zoa
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