Adresse professionnelle :
Laboratoire de Pharmacie Industrielle et Cosmétologie
Faculté de Pharmacie, 9, Rue Bias – 44000 Nantes
Téléphone professionnel : 02.53.48.43.18
E-mail : celine.couteau@univ-nantes.fr
Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie
1994 (UFR de Pharmacie – Nantes)
Thèse d’exercice :
«Les liposomes : modèles expérimentaux et applications thérapeutiques»
Mention « Très honorable avec Félicitations du Jury »
Doctorat de l’Université de Nantes «Sciences de la Vie et de la Santé»
1999 (UFR de Pharmacie – Nantes)
Sujet : «Etude de la thermo- et de la photostabilité d’édulcorants intenses en solution aqueuse diluée»
D.E.A. de Physicochimie des Bioproduits
1995 (Faculté des Sciences et des Techniques – Nantes)
Mémoire :
«Modification chimique des pectines – Caractérisation physicochimique et
propriétés rhéologiques» (LPCM-INRA Nantes)
Stage sur contrat Reckitt & Colman (gamme Barbara Gould)
Habilitation à Diriger des Recherches
2009 (Spécialité Galénique – Cosmétologie)
«Les produits solaires : détermination d’efficacité par méthodes in vitro –
Criblage de molécules ou d’extraits d’intérêt »
Jury :
Le DEA de physicochimie des bioproduits m’a permis de perfectionner mes connaissances acquises au cours de mes études pharmaceutiques. Le stage effectué sur contrat avec la société Reckitt & Colman avait pour but de modifier chimiquement des pectines afin d’en améliorer les caractères rhéologiques.
Par la suite, ma thèse de doctorat réalisée au sein du LPiC m’a permis de m’initier à la cosmétologie sous l’angle particulier d’études de stabilité. J’ai ainsi pu étudier de nombreux ingrédients en termes de thermo- et de photostabilité. Des édulcorants de synthèse (saccharinate de sodium, acésulfame de potassium, aspartame) ou bien naturels (glycyrrhizinate d’ammonium, néoheshespéridine dihydrochalcone, thaumatine) ont ainsi été testés.
Ces édulcorants utilisables dans le domaine bucco-dentaire s’avèrent diversement thermostables ce qui implique des protocoles de mise en œuvre adaptés lors de la phase de production des bains de bouche par exemple. Par ailleurs des actifs antipelliculaires, le climbazole, l’usnate de sodium ou encore des actifs dépigmentants, telle l’arbutine ont fait l’objet du même type d’étude permettant de déterminer leur plus ou moins grande thermo- et photo-stabilité. Par la suite, nous avons orienté notre thématique de recherche dans une autre direction. Pharmacien de formation, nous nous sommes posée un certain nombre de questions en termes d’efficacité et de sécurité d’emploi d’une catégorie bien particulière de cosmétiques : les produits de protection solaire (PPS). Le fait qu’ils soient, dans la grande majorité des cas testés sur volontaires sains nous a amené à perfectionner au laboratoire une méthode spectrophotométrique d’évaluation de leur efficacité. Le choix d’un support, d’une masse de produit à étaler sur la plaque ont été réalisés.
Les filtres autorisés par la réglementation européenne et disponibles sur le marché ont été testés, des relations dose-efficacité établies.
Rapidement, nous avons constaté que les filtres minéraux possèdent une faible efficacité par comparaison avec les filtres organiques, appelés abusivement filtres chimiques. Les produits exclusivement minéraux, qu’ils soient conventionnels ou biologiques, ne peuvent donc prétendre à une grande efficacité. Un affichage 50+ dans ces conditions ne peut être obtenu.
Constatant que la méthode in vivo réalisée sur volontaires sains s’avère dans 30% des cas surestimé les résultats par rapport à la méthode in vitro, nous avons émis l’hypothèse de des ingrédients présents dans les formules pouvaient amener un biais. Ceci fut confirmé par nos mesures expérimentales. L’ajout de molécules anti-inflammatoires (allantoïne, bisabolol, extrait de réglisse) permet de « booster » le SPF des formules.
Un autre élément à prendre en compte est le caractère anti-inflammatoire propre à certains filtres. Pour toutes ces raisons, la méthode in vitro apparait comme la méthode de choix pour la détermination de l’efficacité des PPS puisqu’elle ne tient compte que l’effet protecteur vis-à-vis des UV sans aucun biais d’aucune sorte.
Cette méthode nous permet de vérifier la qualité des PPS présents sur le marché et de réaliser un criblage d’extraits d’origine naturelle afin d’étoffer la liste des matières filtrantes d’intérêt.