> 11 mai 2023
Une simple balade sur le lac qui jouxte le camp des biches (un lieu où les jeunes gens des environs viennent passer des vacances riantes et sportives) et c’est le drame… un orage éclate, le vent se lève, Alice Roy et son amie Hélène Carvin sont en danger. Heureusement, une jeune orpheline (Laura Pinkerton) qui passait par là se jette sur une embarcation et, ramant de toutes ses forces, vient porter secours aux deux naufragées.1
Jacob Ascott, un ami de la famille de Laura, a été désigné comme tuteur de la jeune fille. Le patrimoine à gérer est coquet !
Après le sauvetage sur le lac, Alice, Hélène et Laura se hâtent de se sécher, afin de ne pas prendre froid. Alice et Hélène redoutent en particulier que Laura ne tombe malade, tant elle semble fragile. « Nous redoutions qu’hier vous n’ayez pris froid après cette douche que vous aviez reçue, ajouta Hélène. »
Pas besoin de fond de teint pour Alice. Un mystère à résoudre, une enquête à mener… voilà son teint qui s’anime et devient éclatant (« […] la perspective de sa périlleuse aventure animait son teint et ajoutait encore à l’éclat et à la vivacité habituels de son visage. »)
Jerry Brand est un voleur patenté, qui ressemble, comme deux gouttes d’eau, à Jacob Ascott. Une telle ressemblance est une aubaine pour le malfaiteur, qui se hâte de capturer Jacob et de le retenir prisonnier, au fond d’une cave, afin de pouvoir capter l’héritage de sa pupille au plus vite !
Troisième roman de la série des « Alice », cet opus n’est guère convaincant. Bess et Marion sont absentes de l’aventure ce qui est bien dommage. L’histoire fait du sur place ! Pas l’ombre d’un cosmétique à l’horizon ! Et lorsque l’on nous parle de « douche », ce n’est pas celle qui est pratiquée dans une salle de bain, mais plutôt celle que l’on prend par une nuit de gros orage !
1 Quine C., Alice au camp des biches, bibliothèque verte, Hachette, 1977, 180 pages