> 07 septembre 2023

Alice millionnaire de Caroline Quine ; paru en 1991,¹ une véritable escroquerie… On nous fait croire que la célèbre détective a décroché le gros lot, qu’elle est devenue millionnaire, alors qu’il n’en est rien. En réalité, Alice s’invite sur le campus de Brookfield, une pension pour jeunes filles argentées, très argentées même… autant dire millionnaires. Venue voir Claudia Dixon, une amie de la famille, elle se heurte à un problème de taille : l’enlèvement de Veronica Armand, la fille du célèbre et sublime acteur, Nicholas Armand ! Son sang ne fait qu’un tour et, en un rien de temps, voilà Veronica retrouvée et la bande de kidnappeurs sous les verrous.

Eternellement jeune

Malgré les années qui passent, Alice a toujours 18 ans.

Eternellement très différentes

Bess et Marion, les deux meilleures amies d’Alice, sont éternellement jeunes (aussi !) et éternellement très différentes l’une de l’autre. Marion, très svelte et très sportive, excelle à tous les sports, alors que sa cousine Bess, « un peu boulotte », n’apprécie « qu’un seul sport : le shopping. »

Eternellement perspicace

Veronica a disparu… Certaines de ses amies pensent qu’elle a dormi dans une autre chambre que la sienne. La jeune détective a des doutes : « D’ailleurs, observa Alice, en supposant même que ton amie ait dormi ailleurs et ait oublié votre rendez-vous, elle serait cependant passée se laver et se changer… » Donc pas de doute, Veronica a bien disparu !

Heureusement, en fouillant un peu partout, Alice retrouve la piste de la jeune fille. On l’aurait vu à proximité du collège dans un lieu-dit « Orchard et Sagamore ». Alice s’y rend en vitesse et interroge le personnel de la cafétéria. « La serveuse, une femme d’âge mûr aux cheveux châtains permanentés », n’a rien vu, contrairement à son collègue Mel, qui s’est étonné de voir, dehors, à la tombée de la nuit, une aussi jeune et jolie fille.

Eternellement sale

L’homme à tout faire de l’acteur Armand, Phil Kroger, est un homme à la « chemise défraîchie ». Après une nuit de veille (il est, soi-disant, resté toute la nuit auprès du téléphone pour attendre une demande de rançon d’éventuels ravisseurs), Phil n’est guère présentable. Un « rasoir électrique » à la main, il reçoit Alice un peu rudement… « Il s’approcha d’une affiche encadrée et, utilisant le verre comme un miroir, commença à se raser. » Le bruit que fait le rasoir coupe, alors, court à toute discussion.

Une enquêtrice éternellement propre

Comme d’habitude, Caroline Quine nous suggère qu’Alice est une jeune fille, qui prend soin de sa santé cutanée. Entre deux courses-poursuites, la voilà dans la salle de bain. « Après avoir pris une douche rapide, la jeune fille enfila un jean propre et un polo de couleur pêche. »

Une victime également propre

Evidemment, Alice parvient à retrouver Veronica, en un temps record. Une fois libérée du grenier où elle était séquestrée Veronica, se dépêche de se laver ! « Et moi, annonça Veronica, je vais prendre une douche. Ensuite, je ferai monter quelque chose à manger. Cela fait trois jours que je rêve d’un bon milk-shake au chocolat bien crémeux. »

Alice millionnaire, en bref

On le sentait bien… ce Phil Kroger faisait un ravisseur taillé sur-mesure. Humilié par le père de Veronica, le garde du corps et homme à tout faire, s’était aigri au fil du temps. Aigri au point, un jour, de passer à l’acte et de punir son patron en enlevant sa fille et en réclamant une somme colossale. En trois jours, Alice résout cette énigme et permet à Melle Grey, la directrice de la pension de jeunes filles, de reprendre, sereinement, le cours de ses activités.

Bibliographie

¹ Quine C., Alice millionnaire, Hachette jeunesse, 1997, 220 pages

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