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Une aventure canadienne sans fard ni cosmétiques !

> 12 mai 2022

Une aventure canadienne sans fard ni cosmétiques !

Alice a décidément tous les talents. Lorsqu’elle participe à un concours radiophonique (il s’agissait de trouver un titre pour le nouveau roman d’un écrivain à succès, Annie Chapelle), elle gagne bien sûr le premier prix... un terrain au fin fond du Canada.1 Un terrain aurifère, peut-être ? Et zou, voilà Bess, Marion et Alice embarquées pour une drôle d’aventure. Mme Donnelly, une vieille dame très comme il faut, servira de chaperon aux trois demoiselles.

A peine gagné, le terrain d’Alice déclenche déjà des appétits féroces. Tout le monde veut le lui acheter. A peine montée dans le train, voilà les wagons qui déraillent.

Une nuit mouvementée à l’hôtel, un bain bienfaisant

Dans l’hôtel qui accueille les passagers du train accidenté, Bess joue les somnambules, se retrouvant sans crier gare (c’est le cas de le dire !) sur une corniche d’une belle étroitesse. Alice et son lasso sont là pour retenir la malheureuse et lui éviter une chute vertigineuse.

Quelle nuit, mon dieu ! Au petit matin, les jeunes filles prennent « un bain » et s’habillent en toute hâte, afin d’être les premières dans la salle à manger.

Un aventurier chevelu, un coiffeur bienfaisant

Annie Chapelle était dans le train qui a déraillé. Curieuse coïncidence. Gravement blessée, elle appelle Alice à son chevet. Charge à elle de retrouver le fiancé dont elle s’est séparée toute jeune fille, un certain Charles Renny. Celui-ci une fois retrouvé, il ne reste plus qu’à lui faire faire un peu de toilette avant de réunir les amoureux. « L’homme des bois », une fois passé chez le coiffeur, se transforme en un séduisant aventurier à « fière allure ».

Alice au Canada, en bref

Alice au Canada nous fait découvrir une Alice, sans fard, ni cosmétique d’aucune sorte. Pantalon de cheval, chemise à carreau, Alice galope dans les grandes étendues, afin de découvrir son terrain, mais également de réunir deux cœurs qui s’aiment. A peine le temps de prendre un bain... et pour nous, l’occasion de découvrir en Alice une lointaine cousine, Mme Roy étant issue « de l’une de ces vieilles familles françaises venues coloniser autrefois cette partie des Amériques » !

Bibliographie

1 Quine C., Alice au Canada, Bibliothèque verte, Hachette, 1980, 251 pages

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