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Sans produit solaire, même dans la fiction… on brûle !

> 25 février 2021

Sans produit solaire, même dans la fiction… on brûle !

Tout commence sur les notes ensorceleuses d’un violon virtuose, lors d’un concert auquel assistent Alice et son père, l’avoué James Roy. Alors qu’une vieille dame - on apprendra par la suite son nom (Mme Struttor) - est saisie par le chant du violon, un homme, au « teint bronzé, ou plutôt bistré, très brouillé », s’empare de son sac à main. Alice, en permanence sur le qui-vive, se lance à la poursuite du voleur… mais, sans succès. C’est le début d’une énigme peuplée de poupées, de poisons, de substances étranges... Il faut préciser que Mme Struttor élève sa petite fille de 11 ans, Rose (une très jolie fillette, aux « cheveux noirs ondulés » et au « visage lumineux »), depuis la mort de sa fille, Enid. Celle-ci est revenue mourir chez sa mère, avec qui elle était brouillée depuis son mariage avec un gitan, Romano Pepito. Au moment d’expirer, Enid a demandé à sa mère de retrouver, coûte que coûte, sa poupée de mariage. Bess (très féminine) et Marion (un vrai « garçon manqué »), les inséparables cousines viendront, bien sûr, en aide à la célèbre détective en herbe.

Une voleuse à la teinture « carotte »

Dans cette aventure, Alice ne cesse de se heurter à une gitane, aux « drôles de cheveux rouges », des « cheveux carotte », qui n’ont rien de très naturels. Cette femme, prénommée Nitaka, est accompagnée de son époux Anton, un homme brun, aux yeux noirs et au front barré d’une cicatrice. Ce couple maléfique semble en vouloir à Mme Struttor !

De dangereuses poupées

Mme Struttor est une grande collectionneuse de poupées. Elle en possède de toutes sortes. L’une d’elles, un « Français », l’épée au poing, attaque même Alice, lui instillant ainsi une mystérieuse substance. Le médecin - le Dr Burney - appelé d’urgence identifie le poison en une seconde et injecte à Alice aussitôt un puissant antidote ! Une autre fois, c’est une poupée capable de libérer un nuage de poudre empoisonnée qui est envoyée au domicile de Melle Roy ! Pas paisible du tout cette petite enquête !

Un cabriolet bleu, un voilier gracieux...

Alice dispose d’un joli cabriolet bleu pour ses déplacements. En prévision d’une régate, elle décide d’acheter un voilier avec ses amies. Ce sera « La gracieuse ». On ne se refuse rien chez les Roy.

Un coup de soleil sévère

Lorsque l’on navigue sous le soleil sans protection, il y a forcément des coups de soleil à l’horizon. Pas pour Alice qui, en tant qu’héroïne, résiste à ce type de désagrément, mais pour Bess, en revanche. « Rentre avec la vedette, Bess, et soigne ton coup de soleil. Marion et moi, nous ramènerons le bateau. »

Une poupée qui contient une substance magique

Lors de son mariage avec Romano, Enid a reçu une poupée à son effigie. Remise à Nitaka, quelques temps, avant de mourir, Enid a demandé à sa mère de la retrouver pour la donner à sa fille. Alice va être chargée de la mission de retrouver cette poupée, une mission dangereuse... qui la mène au camp de Zorus, un roi des gitans, bien particulier. La poupée, enfin retrouvée, cache un secret dans son corps. « Elle irradiait la chaleur d’un corps humain. » La substance contenue dans la poupée est une substance inconnue, trouvée dans la montagne par le père de Romano. Capable de « revigorer » les malades, cette matière de « valeur curative » exceptionnelle a certainement une grande valeur. L’avenir semble assuré pour Rose et Romano !

Alice et le violon tzigane, en bref

Dans ce volume, on apprend qu’Alice prend des douches, qu’elle résiste aux coups de soleil (tout à fait étrange étant donné son teint clair et ses cheveux blonds) ; on s’interroge sur une curieuse sentence « La source de lumière guérira tous les maux, mais une malédiction poursuivra celui qui l’enlèvera aux gitans ». On tremble en apprenant l’enlèvement de Rose. On se rassure et on se réjouit devant le bonheur d’un père et de sa fille réunis.

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