> 31 août 2023
Oh là là ! Cette histoire de secte, d’amnésique et de bague volée est bien compliquée. Cette histoire de jeune fille (Phyllis Pruett) qui disparaît au voisinage de la communauté est bien étrange !1 De quoi intéresser Alice, la jeune détective de 18 ans qui, depuis 1930, parcourt l’Amérique en tous sens, afin de résoudre les énigmes les plus complexes.
« […] Alice monta en courant au premier étage pour se laver les mains et se recoiffer. »
« Après une douche rapide, elle enfila une jupe et un chemisier […] » !
Comme d’habitude, les affaires se croisent et s’entrecroisent dans une même histoire. Cette fois, c’est James Roy - le père d’Alice - qui est soupçonné d’avoir soudoyé une équipe de théâtre pour venir jouer dans le festival de River City. Une accusation fausse, bien entendu… En attendant, Alice fait de son mieux pour « laver les Roy de tout soupçon » !
Dans cette enquête, Alice est secondée par son éternel chevalier-servant, Ned Nickerson. Pour lui complaire, elle met un joli « chemisier blanc à manches bouffantes », qui fait ressortir son « léger hâle » !
Que l’on ne rencontre jamais. Les témoins nous indiquent juste que Ramaswami est « d’une maigreur squelettique » !
Un opus qui avance doucement et finit trop rapidement. Alors que l’on attendait des rebondissements, alors que l’on espérait infiltrer la secte dont nous parle Alice, tout est résolu en moins de deux, sans que l’on n’y comprenne rien. Une fois de plus, Caroline Quine nous renseigne sur les habitudes en matière d’hygiène d’Alice Roy. Toujours pressée, toujours active, Alice ne passe pas 3 heures sous la douche. Une belle écoresponsabilité avant l’heure !
1 Quine C., Alice et la bague du gourou, Hachette, 2000, 187 pages