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Une bonne douche chaude avant d’entrer en scène, c’est Alice qui monte sur les planches !

> 22 juin 2023

Une bonne douche chaude avant d’entrer en scène, c’est Alice qui monte sur les planches !

Une fois de plus, l’avoué James Roy a décidé de confier à sa fille Alice un mystère à résoudre. Il s’agit, cette fois-ci, de faire la chasse aux marionnettes sans fils !1 Une troupe de théâtre est, en effet, l’objet d’intimidations… Des marionnettes grandeur nature viennent troubler la vie paisible d’acteurs en pleine séance de répétition. Le client de James Roy, Hamilton Spire, le chef de la petite troupe qui réunit professionnels et amateurs est au bout du rouleau ! Charge à Alice de remettre bon ordre dans tout cela !

Des acteurs qui aiment les produits de maquillage

La troupe d’acteurs qui répètent sous la direction de M. Spire est comme toutes les troupes de théâtre du monde… Elle use d’artifices cosmétiques pour ressembler aux personnages couchés sur le papier par le metteur en scène. « Un à un les acteurs débarrassés de leurs costumes et de leur maquillage entrèrent dans le vestibule » !

Hamilton Spire, un chef de troupe qui aime le savon

Hamilton est un « homme grand et mince, aux cheveux grisonnants ». Il dirige d’une main de maître la troupe des Boboli. Un homme qui aime que tout tourne rond ! Aussi, lorsque l’une de ses actrices se met à en faire des tonnes, il explose : « Seigneur ! Quel savon il lui a passé ! fit Bess. Il lui a dit qu’elle avait transformé le spectacle en un mélodrame de boulevard. » Pas trop patient le cher homme !

Les trois détectives, des jeunes filles qui aiment aussi le savon, le vrai

Alice, Bess et Marion sont réunies, une fois encore, pour résoudre une énigme, celle des marionnettes sans fils. Bess joue les figurantes, pendant qu’Alice et Marion mettent les mains dans la peinture, afin de produire les décors nécessaires à la mise en scène. Le matin avant de se mettre au travail… c’est douche pour tout le monde ! « En sortant de sa chambre pour aller prendre une douche, elle fut tout étonnée de voir la porte de Marion et de Bess grande ouverte et la pièce vide. » C’est sûr, Bess et Marion n’ont pas attendu Alice pour se glisser dans la salle de bains.

Alice, une jeune détective qui doit prendre une douche

Alice a bien fait de mémoriser le texte de l’actrice principale… En effet, lorsque Tammi tombe aphone du fait d’une laryngite tous les regards se tournent vers celle qui va pouvoir sauver la situation. Et cela fonctionne à merveille. Alice possède un réel talent d’actrice ! M. Spire est ravi de son élève et ne tarit pas d’éloges à son encontre. Quelques conseils tout de même avant de monter sur scène : « Alice, allez prendre une douche chaude pour vous détendre, ensuite reposez-vous et dînez légèrement. »

Sam Terril, un voleur avec une drôle de cicatrice au poignet

Dans cette histoire, on se heurte rapidement à des voleurs chevronnés qui œuvrent dans le restaurant (le Redstar) où Dick Grant, le frère de Tammi est chanteur. Un complice vole un bijou à une table, le refile à Dick qui le fait disparaître… Le bijou finit logiquement caché dans une des marionnettes du manoir où répètent les acteurs de la troupe des Boboli. Ce qui est sûr c’est que l’un des voleurs possède une « cicatrice bizarre au poignet droit », une cicatrice qui ressemble à un « serpent en train de ramper » ! Son nom : Sam Terril ou Rod Whipley selon les jours !

Et une histoire d’amour contrarié

Jim Simpson aime Kathy Cromwell. Tammi aime Jim… sans succès. Sur scène, les scènes d’amour entre Jim et Tammi virent plus souvent au mélodrame qu’à la parfaite félicité.

Et une histoire de trésor caché

Mais d’où viennent donc ces marionnettes géantes ? Et bien, elles sont l’œuvre du précédent propriétaire du manoir, un inventeur de génie, du nom de Ralph Van Pelt. Celui-ci a rédigé ses mémoires ; il y avoue avoir mis au point une invention révolutionnaire (une lampe à base « d’aluminium fondu »), qui fera la fortune de celui qui voudra bien exploiter son idée. Les plans de cette invention géniale ont été habilement cachés au cœur d’une marionnette géante, elle-même savamment cachée dans un placard secret !

Alice et les marionnettes, en bref

Comme d’habitude, Alice va démêler avec succès les fils de cette histoire de marionnettes… sans fils. Ne nous demandez pas comment elles fonctionnent, nous n’avons pas tout compris ! Ce qui est clair, en revanche, c’est que les voleurs seront mis sous les verrous à la fin du roman. Ce qui est clair, également, c’est qu’Alice et ses amies sont adeptes des douches. Pour l’hygiène, le plaisir, la détente !

Bibliographie

1 Quine C., Alice et les marionnettes, Bibliothèque verte, Hachette, 1980, 182 pages

 

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