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Des douches pour Alice… de la bronzette pour Bess

> 01 février 2024

Des douches pour Alice… de la bronzette pour Bess

Pendant qu’Alice Roy et Marion Webb réalisent un stage d’été journalistique, au sein de la chaîne télévisée Channel 9, Bess Taylor découvre le métier de soigneur, au cœur d’un zoo où viennent de naître de charmants bébés pumas.1 Des bébés à peine nés et… déjà enlevés… De quoi intriguer la plus célèbre détective du monde ! Et Alice va y mettre de la passion, dans cette nouvelle enquête ; comme bien souvent, on tentera de la décourager avec un cobra glissé sur sa voiture, un petit tour pas vraiment souhaité dans l’abri aux chauves-souris… Mais rien n’y fait. Alice ne craquera pas et ne baissera les bras tant que la maman puma n’aura pas retrouvé ses petits !

Christy Kelley, le sosie d’Alice… les fards en plus, la gentillesse en moins !

Cette jeune femme, véritable sosie d’Alice Roy (Christy ressemble à Alice « comme une sœur »), est loin de posséder le caractère aimable de la célèbre détective. Très froide, Christy accueille Alice et Marion avec la plus grande réserve. Pour « doucher leur enthousiasme », elle en connaît un rayon cette journaliste qui vise les sommets.

Pour différencier Christy d’Alice, il suffit de regarder leurs vêtements. La « reporter » se caractérise par ses « vêtements chic » et par son « maquillage » prononcé. Tout l’opposé d’Alice, dont la mise élégante et simple s’accorde avec un teint naturellement lumineux.

Cette Christy n’est guère sympathique. Aussi n’est-on pas tellement étonné d’apprendre que cette journaliste à la gomme a participé au vol des bébés pumas. Afin de créer un scoop, Christy s’est engagée dans une affaire plus que louche ! Et lorsqu’elle est sur le point d’être démasquée… son allure n’est plus la même. Sans soin, sans maquillage, la jeune femme fait triste mine. « La jeune femme était méconnaissable : sa chevelure blonde, d’ordinaire impeccablement coiffée, ressemblait à un plumeau ; son visage, sans le moindre fard, exprimait l’anxiété et l’hébétude. » Son teint vire également au vert, lorsque son complice, Randy, tente de la supprimer, en introduisant des « feuilles de cigüe » dans un sandwich au poulet !

Randy Thompson, le voleur poursuivi par Alice, la beauté en plus, la gentillesse en moins

L’assistant-vétérinaire a besoin d’argent… pour payer ses études de véto ! Pour se faire, Randy a décidé de kidnapper les bébés pumas ! Randy est craquant, selon les dires de Bess, qui semble bien décidée à le séduire !

Bess Taylor, une stagiaire peu motivée qui passe son temps… à bronzer !

Dans le zoo, Bess se la coule douce, profitant du moindre rayon de soleil pour parfaire son hâle. « Les yeux mi-clos, une expression rêveuse sur son joli visage, une jeune fille savourait la caresse des rayons du soleil sur sa peau. » La jeune fille… c’est Bess !

Pendant que Marion et Alice parcourent le zoo, de part en part, Bess prend le soleilMarion n’en revient pas : « Cela fait une heure que tu te dores la pilule ? J’espère que tu t’es tartinée d’écran total, sinon, tu vas être grillée comme un poulet au barbecue. »

« Inquiète », Bess interroge : « C’est vrai ? J’ai pris un coup de soleil ? Et moi qui voulais avoir un teint de pêche pour Randy. », « l’assistant vétérinaire » !

Non, tout de même, Bess est loin de rester à ne rien faire. Elle en connaît déjà beaucoup sur tous les animaux du zoo, à force de les observer et de potasser des renseignements sur leurs comptes. Pour expliquer cette passion subite pour le monde animalier, il est sans doute utile de préciser que Bess est une fois de plus tombée amoureuse. Cette fois-ci, c’est de Randy. Alors forcément, pour ne pas alimenter la légende des « blondes écervelées », Bess se donne à fond. Marion en fait le constat : « Tu es devenue très calée… Je retire ce que j’ai dit : tu n’as pas dû passer tout ton temps à prendre des bains de soleil. »

Pourtant, Bess s’accorde de larges plages de repos, un « cornet de glace à la main ». Le « régime crème glacée », si l’on en croit ses dires.

Et puis le soir, bien sûr, une bonne « douche », afin de se débarrasser de l’odeur de fauve, qui imprègne sa peau. Une bonne douche (« Quelle journée atroce… Je ne rêve que de prendre une douche. »), pour éliminer les « traces noires », qui zèbrent sa peau, après un accident de petit train (ce petit train qui permet aux visiteurs de découvrir le parc sans fatigue), accident dû à un sabotage, comme on l’imagine aisément. Une douche, une bonne douche, dont l’évocation ne rend pas insensible Alice, victime elle aussi du saboteur de petit train : « Une douche…, répéta-telle. Moi aussi, j’en aurais bien besoin. » Et de fait, à peine arrivée chez elle, Alice file dans la salle de bains : « Arrivée chez elle, elle lança un « bonjour » rapide à l’intention de Sarah, sa gouvernante, et, sans attendre de réponse, fila à l’étage pour prendre une douche rapide. » (« Une douche, des vêtements propres… Rien de tel pour retrouver la forme ! »).

Eduardo Vallejo, un dresseur de fauves gominé, qui n’est pas si méchant que cela

Le dresseur de fauves, Eduardo Vallejo, est un jeune homme d’environ 25 ans, aux « cheveux noirs gominés ». Avec son fouet et son autorité naturelle, Eduardo ne manque pas de prestance ! Précisons qu’il est un enfant de la balle, dont le frère se produit à travers le monde avec « ses tigres et panthères » ! De quoi faire douter Alice Roy de la pureté de ses intentions à l’égard des bébés pumas tout juste nés.

Et des singes qui se maquillent

Ou plutôt non, des singes, les « mandrills », dont le « museau rouge, rayé de lignes bleues » semble être le fruit d’un savant maquillage (« Très seyant comme maquillage, tu ne trouves pas ? remarqua une voix familière. »). De quoi rendre jalouses, Alice, Bess et Marion !

Et un indice trompeur

Pour lancer Alice sur une mauvaise piste, Randy a placé la chevalière de Tom Hawkins, le cadreur de Channel 9, dans la cage des pumas.

Alice et les bébés pumas, en bref

Drôle d’opus où les stagiaires se tournent les pouces (Bess n’a pas l’air écrasée sous la tâche), où les journalistes préparent des scoops de manière peu orthodoxe. Dans tous les cas, des douches, comme de bien entendu et un écran total (!) pour éviter les coups de soleil !

Bibliographie

1 Quine C., Alice et les bébés pumas, Hachette jeunesse, 1999, 220 pages

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