> 04 septembre 2023

Avec Henri Bouyer, la lecture de ses albums illustrés… gratte un peu… surtout quand il est question de capillaires habités.¹

Quand Julien se gratte la tête, Valantine réagit au quart de tour : « S’est-y que t’aurait des pous, toi aussi ? Yaurait rien de drole pasque j’entent causé que de sa depuis un momant de tant ».

La fille de Marijo en a attrapé à l’école. Tout comme le gars d’Ortanse !

Un signe de bonne santé, disaient les bonnes femmes dans le temps, pour se rassurer et tirer le meilleur du pire.

Julien, lui, ne s’en fait pas. Il compte sur « le figarot » pour se faire « touzer » les cheveux et pour éviter ainsi toute attaque pédiculeuse.

Marcel, le coiffeur en question, confirme. La faute à toutes ses tignasses excentriques ! « Forsémant que le gibié se plait là éou que c’est le mieux ambocagé ! Alors, que je lui ai dit, le mieux de tout sa serait dont de passer la tondeuze double zérot come au régimant dans note tant ! ».

Forcément, Marcel approuve. La solution anti-poux se nomme, à son avis, coupe-choux !

Avant d’en arriver à ces méthodes extrêmes, il y a sûrement un biocide efficace à acheter en pharmacie.

Avec Julien, avec Valantine, avec tous les coiffeurs et tous les enseignants, nous vous souhaitons une chouette d’année, une chouette rentrée !

Bibliographie

¹ Bouyer H., Les poux in « Julien et Valantine », 7e album, Editions les ateliers du bois des dons, 1978, 76 pages