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Si l’after-chèvre est alcoolisé, c’est la faute du blaireau, qu’on se le dise !

> 07 février 2024

Si l’after-chèvre est alcoolisé, c’est la faute du blaireau, qu’on se le dise !

Les produits de rasage constituent les produits cosmétiques masculins de base pour qui ne désire pas porter la barbe.1 Le rasoir constitue l’outil le plus souvent utilisé. Un rasoir qui peut être mécanique (avec ses fameuses lames) ou bien électrique. Selon les cas, on enduira la peau ou non d’une mousse à raser de texture riche et épaisse, avec le traditionnel blaireau ! On pratique ainsi un rasage électrique à sec, avec peu de risque de coupures ou un rasage manuel humide avec un risque de coupures et un effet irritant désigné sous le nom de feu du rasoir. Ces coupures constituent une porte d’entrée pour un certain nombre d’agents infectieux.2 Elles nécessitent une antisepsie, afin d’éviter de sérieux problèmes. De l’alcool (de l’éthanol) donc… pour formuler des produits qui sont censés calmer le feu du rasoir. Quel pompier irait jeter de l’alcool dans le feu ? On se demande bien ! Pour répondre à cette question, le mieux est, dans doute, de lire rapidement ce Regard. Comme ça, on évitera d’avoir l’air blaireau, lorsque l’on parlera de lotion after-shave alcoolisée autour de la machine à café !

Le rasage, une histoire douloureuse

En matière de littérature scientifique, ce qui agite le bocal, à partir du milieu du XIXe siècle, c’est le risque d’infection, lié à l’utilisation de rasoirs contaminés, qui passent d’une peau à l’autre, chez le barbier, sans être nettoyés, ce qui amène certains auteurs à conclure qu’il vaut mieux rester barbu, que de tomber entre les mains de tels personnages.3 On parle alors avec ironie de contagion shop, plutôt que de barber shop, tant les coiffeurs semblent oublier les gestes élémentaires de désinfection de leur matériel.4

Certains auteurs considèrent même le rasage de la barbe comme la source de tous les maux de l’humanité masculine. Contre nature, responsable d’un gaspillage de temps précieux (on y passe un an et demi sur 40 ans de rasage quotidien),5 l’acte de rasage est à la barre des accusés et ne trouve aucun argument en sa faveur.6 Ce geste de rasage est tout juste bon pour des courtisans, pleins de flagornerie, tels ceux des cours des rois Louis XIII et Louis XIV qui, pour flatter leur souverain, ôtent les poils de leur menton, afin de ressembler à leur jeune maître mineur et imberbe,7 sans rien de bien viril !

Le rasage, une histoire de cosmétiques

Trouver le bon produit après-rasage, voilà la question que se pose le gentleman du début du XXe siècle. Se faire raser chez le barbier est dangereux. Se raser à la maison est tout de même plus pratique, plus sûr et moins coûteux. On propose alors aux coiffeurs-DIY d’aseptiser leur peau, à la suite du rasage, à l’aide de préparations qui permettront de conserver la peau saine. Des antiseptiques sont présentés sous forme de poudres à diluer dans l’eau ou sous forme de lotions prêtes à l’emploi comme le Bay-Rum.8

Se raser chez soi… un acte plus sûr ? Pas vraiment, si l’on en croit l’histoire arrivée au professeur Ellermann de l’Université de Copenhague. Cet homme, toujours impeccablement rasé, a eu le tort d’utiliser pour ce faire un blaireau en crin de cheval teint, afin d’imiter le poil du blaireau (déjà du made in China !). Le 17 décembre 1924, il constate l’existence d’un petit bouton rouge sur sa joue gauche. Le bacille du charbon est retrouvé dans les poils de ce blaireau… L’histoire n’est pourtant pas finie, puisque le pauvre homme décède 7 jours plus tard de l’anthrax et ce malgré l’injection d’un sérum anti-anthrax. Ce cas n’est, toutefois, pas isolé. On sait, en effet, que durant la Seconde Guerre mondiale, un certain nombre de soldats américains sont décédés, suite à l’usage de blaireaux contaminés (et cette fois-ci, on pointe du doigt des blaireaux importés du Japon, des blaireaux meurtriers, mais très bon marché, réalisés à partir du poil de bestiaux morts de l’anthrax).9-11

Donc, on a compris, le rasage est un geste à finalité esthétique, qui peut s’avérer dangereux et ce aussi bien chez le coiffeur, que chez soi. Il convient donc d’utiliser du matériel propre pour se raser et de désinfecter sa peau. Et c’est là, à ce point précis de notre récit, que l’après-rasage entre en scène.

Avant, pendant, après, utilité des cosmétiques !

Le rasage étant un acte un peu invasif, il convient de préparer, de traiter sa peau à l’aide de préparations variées, allant du cosmétique pré-rasage au cosmétique post-rasage. Des études montrent les bienfaits de ce genre de cosmétiques pour la peau des hommes rasés. Produits nettoyants, produits après-rasage et produits de soin constituent les indispensables d’une routine visant à réduire les problèmes cutanés conséquences à cet acte quotidien. Si l’on s’astreint à cela, on calme le feu du rasoir, on réduit les risques d’infection (la fameuse folliculite), on réduit la taille des pores, on donne de l’éclat, de la souplesse et de la douceur à la peau.12 Bref, que du bonheur !

L’après-rasage, quels produits à disposition ?

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, on nous parle de poudres antiseptiques et, effectivement, on n’est pas sans connaître les fameux talcs boratés ou boriqués, qui font florès à l’époque et rendent service (du moins on le croit) à toute la famille, étant appliqués, indifféremment, sur les joues des pères ou les fesses des nourrissons. On comprendra, par la suite, que cet acide borique n’est absolument pas indiqué chez l’enfant, comme en témoignent les décès qui peuvent lui être imputés.13

Les formulaires cosmétiques ne sont pas avares de conseils, afin « d’éviter les contagions ». Après le rasage, on n’oubliera donc pas d’avoir recours à une « lotion ou une friction alcoolisée légèrement antiseptique, le rasoir pouvant inoculer la syphilis, les clous, des infections multiples. » En ce qui concerne les lotions, on propose des « eaux de toilette, des laits, des vinaigres », à adapter selon le type de peau. Et une fois cette action réalisée, on peut traiter le « feu du rasoir » avec un produit très à la mode, le « bloc d’alun », qui a pour but de compléter l’effet antiseptique du produit précédant, tout en exerçant un effet astringent qui permettra de traiter les coupures.

Les baumes et résines à base d’acides benzoïque et cinnamique sont alors les actifs privilégiés des lotions après-rasage. La teinture de benjoin, le baume du Pérou sont incorporés, selon le cas, dans des eaux florales, de l’alcool camphré ou de l’eau de Cologne.14

Pour aseptiser la peau, on a recours, en France, à la lotion au Bay-Rum, très en vogue en Amérique. Cette lotion, à base de feuilles et de graines de piment couronné (Myrcia acris), est une solution hydro-alcoolique parfumée, renfermant, selon le cas, d’autres ingrédients actifs.15 Et pour lutter contre le feu du rasoir, on dégaine le menthol, l’hamamélis et l’acétate d’alumine,16 entre autres.

Et comme l’industrie est très maline, elle se dit aussi ma foi, qu’il est possible d’interchanger des étiquettes. Un bain de bouche antiseptique peut donc également parfaitement bien faire l’affaire en tant que solution après-rasage. La célèbre Listerine,17 par exemple, est proposée dans les années 1920 aussi bien pour rafraichir l’haleine, que pour aseptiser, revigorer, rafraichir la peau des hommes, après le rasage ou bien encore resserrer les pores et donner un aspect plus jeune à la peau des femmes qui font confiance à ce produit.

Dans la même veine, le bain de bouche Aqua velva se propose tour à tour d’aseptiser la bouche et la peau tout juste rasée.18

Mais des produits qui changent d’indication comme de chemise, cela ne plaît guère au consommateur, qui peut s’étonner de tant d’applications possibles. Un produit de beauté pour Madame, qui fait lotion après-rasage pour Monsieur… il y a de quoi tiquer dans un monde, pas spécialement unisexe.

En 1964, l’after-shave Mennen débarque en France,19 sous la forme d’une solution colorée et parfumée !

L’after-shave se veut désormais produit de parfumage. Laissant loin derrière lui le sillage antiseptique qui est à l’origine de son existence, il permet de combiner, en un seul geste, un acte d’hygiène et un acte de séduction. Le sillage Brut de Fabergé fait désormais partie du paysage olfactif de ceux qui prennent les transports en commun.

De nos jours, et selon les budgets, il est possible d’acheter son after-shave en parfumerie (le baume après-rasage Terre d’Hermès consiste en une émulsion,20 qui fait la part belle au parfum et qui inclut également, dans sa composition, un actif apaisant comme le bisabolol),21 en pharmacie (le baume après-rasage Nuxe men met l’accent sur le côté apaisant de la formule, refoulant l’alcool à la fin de la liste des ingrédients)22 ou en grandes surfaces (la lotion après-rasage Cosmia men est, dans la plus pure tradition, une solution alcoolique mentholée colorée en vert)23

L’après-rasage sur la peau, pas dans le gosier

En ce qui concerne cette catégorie de produits alcoolisés (et même hautement alcoolisés, pour certains), au même titre que les parfums et les eaux de Cologne, la littérature nous met en garde contre un emploi détourné, en particulier chez les enfants, avec des risques, bien évidemment, d’intoxications et l’obligation d’une prise en charge médicale.24 Il semble, toutefois, que les parfums et après-rasage, du fait de leur caractère irritant, soient moins « appréciés » que les bains de bouche, au goût plus agréable,25 du moins par les jeunes publics.

L’après-rasage sur la peau… pas toutes les peaux

Certaines personnes sont prédisposées à développer des pathologies comme le lichen plan pigmentogène, qui survient au niveau du visage et des plis de flexion. Parmi les facteurs déclenchants, on note l’usage de cosmétiques à base d’ingrédients particuliers, comme les huiles de moutarde ou d’amla26 ou encore la paraphénylène-diamine.27 Les cosmétiques alcoolisés, comme les parfums ou les après-rasages, posent également question en tant que potentiels agents déclenchants.28

On sait également que ces préparations parfumées peuvent renfermer des allergènes, susceptibles d’engendrer des réactions cutanées.29-31 Certains après-rasages du commerce ont pu, ainsi, il y a quelques années, être pointés du doigt du fait de la présence d’hydroperoxydes de linalol, en particulier.32 Des phénomènes de sensibilisations et même parfois de photosensibilisation sont rapportés.33,34 A noter, toutefois, que le musc ambrette, qui a été très impliqué dans ce genre de réaction,35 est désormais interdit. On peut, en effet, le retrouver dans l’Annexe II du Règlement (CE) N°1223/2009 au numéro d’ordre 414.36

L’après-rasage, un cosmétique appliqué sur une peau lésée

Logiquement, l’après-rasage est appliqué sur une peau qui vient d’être rasée, donc qui peut être considérée comme lésée. Dans ce cadre, il n’est pas très logique d’utiliser des solutions éthanoliques, puisque la conjonction peau lésée - éthanol conduit à la majoration du phénomène de pénétration des ingrédients présents dans l’après-rasage. Démonstration a été faite avec des colorants.37 Sachant, par ailleurs, que l’on peut retrouver du phtalate de diéthyle dans ce genre de formule,38 du fait de son caractère dénaturant de l’alcool,39 de son caractère filmogène et conditionneur cutané, on peut se poser quelques questions.40,41

L’après-rasage, une galénique simple

Le plus souvent, l’après-rasage consiste en une simple solution hydro-alcoolique. Cependant, afin d’améliorer les caractères organoleptiques (réduction des picotements et création d’un « caractère réconfortant ») des produits, il est possible de se tourner vers la réalisation de « microémulsion »42 et d’émulsions. Celles-ci, formulées à partir de corps gras et de silicones, sont faciles à étaler et permettent de cocher toutes les cases en matière d’effets apaisant (anti-feu du rasoir), astringent, hydratant

L’after-shave, en bref

Connaitre l’histoire des cosmétiques n’a rien d’un gadget. Il ne s’agit pas de connaissances permettant de briller en société ou de se faire brocarder lors de dîners en ville (si l’un de vos amis vous demande si vous êtes capables de raconter l’histoire de l’after-shave de 1854 à nos jours, méfiez-vous !), il ne s’agit pas de connaissances permettant de compléter son camembert de Trivial Pursuit, avant tout le monde, il s’agit de connaissances indispensables pour comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là. C’est à cause de blaireaux made in China ou made in Japan… des blaireaux bon marché, contaminés par des spores bactériennes, spores retrouvant vie au contact de l’eau savonneuse, mise à leur disposition. Quand on sait cela… on n’a plus très envie de rigoler et on comprend pourquoi beaucoup de formules d’après-rasage sont sur base alcoolique.

Composition

Baume après-rasage Terre d’Hermès : AQUA (WATER), METHYLPROPANEDIOL, CYCLOPENTASILOXANE, PARFUM (FRAGRANCE), CETEARYL ETHYLHEXANOATE, SODIUM ACRYLATE/SODIUM ACRYLOYLDIMETHYL TAURATE COPOLYMER, SILICA, IMPERATA CYLINDRICA ROOT EXTRACT, GLYCERIN, PHENOXYETHANOL, OCTYLDODECANOL, DIPHENYL DIMETHICONE, ISOHEXADECANE, C14-22 ALCOHOLS, CERA ALBA (BEESWAX), BISABOLOL, GLYCERYL UNDECYLENATE, CHLORPHENESIN, POLYSORBATE 80, C12-20 ALKYL GLUCOSIDE, DISODIUM EDTA, ALLANTOIN, LIMONENE, CITRONELLOL, MENTHOXYPROPANEDIOL, HYDROXYCITRONELLAL, LAUROYL LYSINE, HEXYL CINNAMAL, CAPRYLYL GLYCOL, CARBOMER, SODIUM CITRATE, LINALOOL, GERANIOL, EVERNIA PRUNASTRI (OAKMOSS) EXTRACT, ACRYLATES/C10-30 ALKYL ACRYLATE CROSSPOLYMER, CITRIC ACID, SODIUM HYDROXIDE.

Baume après rasage Nuxe men : AQUA/WATER, PROPYLHEPTYL CAPRYLATE, GLYCERIN, MACADAMIA INTEGRIFOLIA SEED OIL, DICAPRYLYL CARBONATE, HYDROLYZED ADANSONIA DIGITATA EXTRACT, ISODECYL NEOPENTANOATE, ARACHIDYL ALCOHOL, GLYCOL PALMITATE, HYDROXYETHYL UREA, ADANSONIA DIGITATA SEED OIL, LAURYL LAURATE, HYDROXYETHYL ACRYLATE/SODIUM ACRYLOYLDIMETHYL TAURATE COPOLYMER, BEHENYL ALCOHOL, MANNITOL, TOCOPHEROL, PENTYLENE GLYCOL, PHENOXYETHANOL, GLUCONOLACTONE, RIBOSE, TOCOPHERYL ACETATE, ARACHIDYL GLUCOSIDE, PARFUM/FRAGRANCE, AMMONIUM GLYCYRRHIZATE, SODIUM BENZOATE, SODIUM HYDROXIDE, ACRYLATES/C10-30 ALKYL ACRYLATE CROSSPOLYMER, ALCOHOL, TETRASODIUM GLUTAMATE DIACETATE, POLYSORBATE 60, SORBITAN ISOSTEARATE, AMMONIUM LACTATE, GYMNEMA SYLVESTRE LEAF EXTRACT, CAFFEINE, ZINC GLUCONATE, CARBOMER, CALCIUM GLUCONATE, AESCULUS HIPPOCASTANUM (HORSE CHESTNUT) SEED EXTRACT, QUERCUS ROBUR BARK EXTRACT, LIMONENE

Cosmia men lotion après-rasage : AQUA, ALCOHOL DENAT., PARFUM, ALLANTOIN, MENTHOL, PPG-26-BUTETH-26, PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL, ETHYLHEXYL METHOXYCINNAMATE, CITRONELLOL, LINALOOL, COUMARIN, LIMONENE, BUTYL METHOXYDIBENZOYLMETHANE, ETHYLHEXYL SALICYLATE, GERANIOL, CITRAL, CI 19140, CI 42090, CI 60730

Bibliographie

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10 Leake JP, Lederer A. ISOLATION OF THE ANTHRAX BACILLUS FROM SHAVING BRUSHES. Am J Public Health (N Y). 1919 Feb;9(2):114-9

11 Stewart AD. The Detection of Anthrax Spores in Shaving Brushes. Ind Med Gaz. 1922 Jun;57(6):204-205

12 Rodan K, Fields K, Falla TJ. Efficacy and Tolerability of a Twice-Daily, Three-Step Men's Skincare Regimen in Improving Overall Skin Quality and Reducing Shave-Related Irritation. Skinmed. 2017 Oct 1;15(5):349-355

13 MacGillivray PC, Fraser MS. Boric acid poisoning in infancy arising from the treatment of napkin rash. Arch Dis Child. 1953 Dec;28(142):484-9

14 Gastou P., Formulaire cosmétique et esthétique, Baillière, Paris, 1939, 312 pages

15 Cerbelaud R., Formulaire des principales spécialités de parfumerie et de pharmacie, Paris, 1912, 1177 pages

16 Cerbelaud R. Formulaire de parfumerie, Tome II, Paris, 1933

17 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/si-listerine-m-etait-contee-177/

18 https://cosmeticobs.com/fr/articles/produits-38/petite-histoire-du-rasage-au-travers-des-produits-4e-partie-les-produits-daccompagnement-du-rasage-4218

19 https://www.mennenfrance.fr/la-marque

20 https://www.sephora.fr/p/terre-d-hermes---baume-apres-rasage-P1626021.html#product-info

21 L’alpha-bisabolol, l’ingrédient qui sent bon et qui a tout pour plaire ! | Regard sur les cosmétiques (regard-sur-les-cosmetiques.fr)

22 https://fr.nuxe.com/baume-apres-rasage-multi-fonctions-men-50ml/10859466.html

23 https://www.auchan.fr/cosmia-men-lotion-apres-rasage-rafraichit-et-apaise-tous-types-de-peaux/pr-C1282640

24 Scherger DL, Wruk KM, Kulig KW, Rumack BH. Ethyl alcohol (ethanol)-containing cologne, perfume, and after-shave ingestions in children. Am J Dis Child. 1988 Jun;142(6):630-2

25 Hornfeldt CS. A report of acute ethanol poisoning in a child: mouthwash versus cologne, perfume and after-shave. J Toxicol Clin Toxicol. 1992;30(1):115-21

26 Wonder shampooing à base d’une wonder baie ! | Regard sur les cosmétiques (regard-sur-les-cosmetiques.fr)

27 La PPD, des liaisons heureuses ou dangereuses ? | Regard sur les cosmétiques (regard-sur-les-cosmetiques.fr)

28 Mendiratta V, Sanke S, Chander R. Lichen Planus Pigmentosus: A Clinico-etiological Study. Indian Dermatol Online J. 2019 May-Jun;10(3):288-292

29 de Groot AC, Liem DH. Facial psoriasis caused by contact allergy to linalool and hydroxycitronellal in an after-shave. Contact Dermatitis. 1983 May;9(3):230-2

30 Edman B. The influence of shaving method on perfume allergy. Contact Dermatitis. 1994 Nov;31(5):291-2

31 Uter W, Geier J, Schnuch A, Frosch PJ. Patch test results with patients' own perfumes, deodorants and shaving lotions: results of the IVDK 1998-2002. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2007 Mar;21(3):374-9

32 Ramzi A, Ahmadi H, Sadiktsis I, Nilsson U. A two-dimensional non-comprehensive reversed/normal phase high-performance liquid chromatography/tandem mass spectrometry system for determination of limonene and linalool hydroperoxides. J Chromatogr A. 2018 Sep 7;1566:102-110

33 Raugi GJ, Storrs FJ, Larsen WG. Photoallergic contact dermatitis to men's perfumes. Contact Dermatitis. 1979 Jul;5(4):251-60

34 Cirne de Castro JL, Pereira MA, Prates Nunes F, Pereira dos Santos A. Musk ambrette and chronic actinic dermatitis. Contact Dermatitis. 1985 Nov;13(5):302-6

35 Zugerman C. Persistent photosensitivity caused by musk ambrette. Arch Dermatol. 1981 Jul;117(7):432-4

36 https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/cosing/details/28760

37 Lucová M, Hojerová J, Pažoureková S, Klimová Z. Absorption of triphenylmethane dyes Brilliant Blue and Patent Blue through intact skin, shaven skin and lingual mucosa from daily life products. Food Chem Toxicol. 2013 Feb;52:19-27

38 https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/cosing/details/33282

39 Un Dry Cosmetic January, ça vous dit ? | Regard sur les cosmétiques (regard-sur-les-cosmetiques.fr)

40 Ghorpade N, Mehta V, Khare M, Sinkar P, Krishnan S, Rao CV. Toxicity study of diethyl phthalate on freshwater fish Cirrhina mrigala. Ecotoxicol Environ Saf. 2002 Oct;53(2):255-8

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