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Patchs ultra-purifiants de Nivea pour gommer les points noirs et voir la vie en rose !

> 15 février 2022

Patchs ultra-purifiants de Nivea pour gommer les points noirs et voir la vie en rose !

Les emplâtres médicamenteux constituent les ancêtres des patchs transdermiques. En Chine, les premiers emplâtres (2000 ans avant Jésus-Christ !) consistent en des formules complexes composées de multiples ingrédients (des extraits de plantes) incorporés dans un excipient à base de caoutchouc naturel, capable d’adhérer à la peau.1 Beaucoup plus tard, le médecin de l’empereur Claude va mettre au point une formule très simple, appelée sobrement et intelligemment « emplastrum tetrapharmacon », du fait de sa composition à type de quatre quarts : 4 ingrédients (cire, résine, poix et graisse), pour coller et traiter en un seul temps. L’idée de contact prolongé avec la peau afin d’exercer une action locale est déjà bien présente à l’esprit des médecins de l’Antiquité qui font provision d’ingrédients adhésifs pour s’attacher à la peau le plus longtemps possible. Cette idée débordera largement de l’Antiquité pour atteindre toutes les périodes de notre histoire.2

Les épilatoires constituent des cosmétiques anciens, très anciens. Des pinces en bronze qui arrachent les poils un à un, des onguents à base de substances adhésives... tous les moyens sont bons afin qu’Egyptiens ou Romains arborent une peau parfaitement glabre.3

D’un emplâtre destiné à traiter une pathologie ou à apporter un plus esthétique, d’un onguent destiné à extraire un poil jugé superflu... des esprits malicieux ont décidé de « mixer » les deux concepts, afin de mettre au point un patch destiné à extraire les points noirs. Une sorte d’emplâtre, qui ne resterait pas sur la peau mais agirait comme un exfoliant.

On met donc au point un emplâtre, une pâte imprégnant un support, qui ne sera pas destiné à rester sur la peau, mais qui sera ôté prestement, afin d’expulser le point noir de sa loge.

Au jeu du « tu me tiens, je te tiens par la barbichette », Nivea possède quelques longueurs d’avance. Les patchs, mis au point par le laboratoire, possèdent des formes ergonomiques qui s’adaptent aux ailes du nez, au menton, à l’espace inter-sourcilier.

Pour la pâte, Nivea a mélangé un polymère anti-statique et filmogène,4 le polyquaternium-37 avec de la silice, du dioxyde de titane et de l’eau. Pour la stabilité, des tensioactifs non ioniques. Pour le plaisir du nez, un parfum.

On ne devrait pas... mais on le fait quand même. Pour faire la peau aux points noirs, on s’autorise, les jours de fête, un petit patch purifiant !

Bibliographie

1 Pastore MN, Kalia YN, Horstmann M, Roberts MS. Transdermal patches: history, development and pharmacology. Br J Pharmacol. 2015 May;172(9):2179-209

2 https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1960_num_48_167_8335

3 https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2005_num_93_345_5769https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2005_num_93_345_5769

4 https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/cosing/index.cfm?fuseaction=search.details_v2&id=79206

Composition

Patchs ultra-purifiants fraîcheur Nivea : Polyquaternium-37, silica, aqua, glycerin, polysorbate-13, PEG-12 dimethicone, titanium dioxide, sodium citrate, methylparaben, citral, limonene, geraniol, linalool, parfum.

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