> 11 août 2023
2003, Lynda Lemay sort écœurée d’une visite de courtoisie réalisée auprès d’une jeune maman.1 Chez ces gens-là, ça sent le bébé ! Et quoi que l’on fasse, rien n’y fait. Il y a toujours une odeur de biberon régurgité ou de petit pot déféqué !
Pas une once de poésie dans cette chanson cruelle, qui liste, sans retenue, les déboires d’une jeune mère de famille.
Les petites fesses à peine poudrées, « enfarinées d’talc », voilà que ça recommence. Le bal des pipis, cacas, couches pleines…
Aucun savon, même le meilleur, même le plus fort, même le plus antiseptique, ne peut venir à bout des odeurs générées !
Aucun parfum d’ambiance, même le meilleur, même le plus illustre, même le plus subtil, ne peut venir à bout des parfums de bébé !
La conclusion, pour Lynda, est sans appel : Mais les bébés frais/Chauves comme chev'lus/On sait que/c'est laid/Autant que ça pue !
C’est clair, net et précis !
Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour l'illustration du jour.
1 https://www.paroles.net/lynda-lemay/paroles-ca-sent-le-bebe
Retour aux regards