Nos regards
Gommez, gommez, il n’en restera peut-être pas quelque chose !

> 02 janvier 2018

Gommez, gommez, il n’en restera peut-être pas quelque chose ! Désormais nous sommes loin de l’été (hélas… mais ce qui est sûr, c’est qu’il reviendra !) et les index UV, sous nos latitudes, se sont effondrés ! On peut donc songer à utiliser des produits de gommage. Ils ont une finalité d’hygiène évidente puisqu’ils permettent de réaliser une exfoliation artificielle. Les bénéfices attendus sont une amélioration du grain de peau et une meilleure efficacité des produits que l’on peut être amené à appliquer ensuite.

Sur un plan galénique, les produits de gommage sont des gels ou des émulsions dans lesquels sont en suspension des particules de matériaux abrasifs. Entendons-nous toutefois sur la signification de ce terme dans le cas qui nous intéresse ici. Il s’agit, en réalité, d’une abrasivité « douce » si l’on peut s’exprimer ainsi et on est loin de la toile émeri… Les particules en question qui avaient notre préférence étaient les billes de polyéthylène, dans la mesure où ces billes parfaitement sphériques avaient une granulométrie tout à fait contrôlée. Suite à leur interdiction, il convient désormais de se tourner vers autre chose. D’autres pays avaient été pionniers en matière d’interdiction des billes de polyéthylène ; on pensera, par exemple aux Etats-Unis et au Canada. En France, on peut lire à l’article 124 de la loi 2016-1087, du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysage (JORF n°0184 du 9 août 2016) : « Au plus tard le 1er janvier 2018, il est mis fin à la mise sur le marché de produits cosmétiques rincés à usage d'exfoliation ou de nettoyage comportant des particules plastiques solides, à l'exception des particules d'origine naturelle non susceptibles de subsister dans les milieux, d'y propager des principes actifs chimiques ou biologiques ou d'affecter les chaînes trophiques animales. ». Donc ça y est, nous y sommes : bye, bye les microbilles de polyéthylène dans les produits de gommage… on vous aimait bien et nous ne sommes pas certaines que vous étiez à l’origine de la pollution des océans !

Prévoyants, les fournisseurs de matières premières proposent, depuis quelques années, des matériaux de remplacement tels que la cire de jojoba par exemple ou de la cellulose modifiée. Les poudres de noyaux de fruits (particulièrement l’abricot) sont, quant à eux, utilisés à ces fins depuis longtemps et coexistaient avec les billes de polyéthylène.

Nous vous proposons aujourd’hui un produit de gommage pour le visage, à utiliser tant que le soleil ne sera pas de retour !

Le gommage Barbara Gould a choisi de se qualifier de « délice »… tout un programme ! Les agents nettoyants retrouvés (un alkyléthersulfate et un dérivé bétaïque) doivent convenir à la majorité des utilisatrices. L’effet gommant est obtenu grâce à la poudre de noyaux d’abricot et de coques d’argan, associée à de l’acide salicylique qui va aussi servir de conservateur à la formule (malin !)

Gommage délice Barbara Gould : Aqua, Glycerin, Sodium laurethsulfate, PEG-7 glyceryl cocoate, Bambusa arundinaceae stem extract, Cocamidopropylbetaine, Prunus armenica seed powder, Acrylates/C10-30 alkyl acrylate crosspolymer, Parfum, Sodium benzoate, Argania spinosa shell powder, Butylene glycol, Limonene, Prunus armeniaca kernel oil, Tetrasodium EDTA, Sodium hydroxide, Salicylic acid, Geraniol, Methylpropane diol, Tocopheryl acetate, Punica granatum fruit extract, Citric acid, Tocopherol, CI 16035, CI 17204

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