> 14 juin 2024
2020, pendant 24 heures, Grand corps malade se glisse dans la peau d’une femme pendant que Suzane teste la vie d’un homme.1
Pour lui, une femme rime avec « petites galères au féminin », type « L'épilation, le maquillage, perdre ses clefs dans l'sac à main/Les talons hauts, le vernis à ongles et les rappels mensuels du corps » !
Pour elle, un homme rime avec liberté pilaire : « J'pourrai ne plus m'raser, personne dira qu'c'est dégeu' » !
Entre autres… le tout sur fond de « Balance ton porc ».
1927, pendant 24 heures, Stefan Zweig transforme une bourgeoise de bonne famille, calme et sereine, en amoureuse incandescente. Une compresse d’eau de Cologne et un bon bain… voilà les remèdes de l’époque pour retrouver ses esprits et sa place dans un corps redevenu subitement docile.2
2020, par quels moyens Grand corps malade et Suzane ont-ils retrouvé leurs corps d’origine ? Motus et bouche cousue. L’histoire ne le dit pas !
Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour cette illustration du jour.
1 https://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-grand-corps-malade/paroles-pendant-24h.html
Retour aux regards