> 15 septembre 2022
Cet été, la villa des Dorsel à Kernach restera vide pendant 2 mois... L’éminent professeur Dorsel part en Amazonie... avec sa femme, sa fille Claude et ses neveux chéris (François, Mick et Annie).1 Et puis bien sûr Dagobert, le chien de Claude. Gageons qu’une aventure attend le club des 5 au sein même de la forêt la plus sauvage du monde. Et bingo... cela ne loupe pas. L’occasion de découvrir des cosmétiques et des médicaments au sein-même d’un milieu plus qu’hostile.
Pour Annie, le rio Negro n’est rien d’autre qu’une belle publicité pour un soda de renom. Un fleuve dont les eaux sont d’un noir profond du fait de la présence d’une « espèce d’algue minuscule très sombre ». Entre l’Amazone d’un « jaune limoneux » et le rio Negro d’un beau noir foncé, le cœur de Bimbo, le guide chargé d’escorter les enfants, ne balance pas. C’est le rio Negro le plus beau !
M. Dorsel est invité à Manaos, par la VICTA afin de donner son avis sur un modèle d’avion au caractère exceptionnel (rapide, léger...).
Par faveur, les cousins sont autorisés à faire un tour d’avion, au-dessus de la forêt amazonienne. Un souci technique et tout le monde se retrouve propulsé au sol !
Capturés par les Kinkos, Bimbo et les 5 n’en mènent pas large. Les Indiens à la peau cuivrée n’en reviennent pas de la pâleur du teint de François et d’Annie. Les enfants blonds à peau laiteuse sont alors vénérés comme des dieux. « Ces braves « pains d’épice » paraissent s’intéresser aux cheveux blonds et aux teints de lis et de rose. » Ils sont considérés comme des envoyés du ciel. Difficile dans ces conditions de s’échapper aisément.
A force de discussions pourtant, les 5 arrivent à convaincre les Kinkos de les laisser partir, temporairement du moins. Pendant que les Indiens préparent un radeau, Annie empaquette « des remèdes sous forme de poudres et d’onguents du cru ». Claude, quant à elle, fait tresser par les Indiennes « de grands chapeaux destinés à protéger les voyageurs de l’ardeur du soleil. » Le soleil, l’ennemi N°1 de la petite troupe. Annie en fera les frais, avec une belle insolation, traitée, comme il se doit, avec une « compresse végétale », appliquée sur le front.
Le chef de la tribu des Kinkos, Maliku, ne se résout pas, le jour du départ à laisser partir les enfants et Bimbo. Claude, qui a remarqué la fascination des Indiens pour la chevelure d’Annie, promeut Mick coiffeur pour dames. « Tant pis, pour tes boucles, Annie. Fais-en le sacrifice. Notre liberté est à ce prix. » Un Mick très professionnel, qui coupe les cheveux à mi-longueur !
Pour lutter contre les nuées de moustiques qui les assaillent les enfants usent d’un « mélange d’essences végétales », concocté par Bimbo.
Après la mésaventure chez les Kinkos, voilà les 5 aux prises avec les Houngkos. Pour s’en dépêtrer, c’est Claude et Dagobert qui vont, cette fois, jouer les divinités... « Je suis brune de cheveux et Maliku saura bien trouver quelque brou de noix local pour me teinter la peau. Dag et moi, nous ferons un couple sensationnel. » Un couple emplumé, à l’allure extraordinaire, censé alerter sur la fin du monde. Mais avant cela, voilà Maliku au travail, mélangeant des sucs végétaux et les badigeonnant sur l’épiderme « visible » de Claude. Une teinture efficace qui, semble-t-il, dure dans le temps et nécessite plus d’un coup de langue de Dag pour disparaître complètement.
Crocodiles, piranhas, nuée de moustiques, soleil ardent, tribus hostiles... rien ne sera épargné au Club des cinq en vadrouille. Pas de soucis pourtant, tout est bien qui finit bien pour la fine équipe qui, comme par miracle, réussit à être repérée par une équipe de sauveteurs lancée à leur secours.
1 Enid Blyton, Claude Voilier, Les cinq en Amazonie, Hachette, 1983, 156 pages
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