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Un bel exemple de mésusage concernant le célèbre antiseptique Mercurochrome !

> 11 avril 2024

Un bel exemple de mésusage concernant le célèbre antiseptique Mercurochrome !

Cette année, Michel Thérais, son cousin Daniel et son copain Arthur ont décidé de rejoindre les parents de Michel à Hendaye, en faisant de l’auto-stop, afin de pouvoir se « dorer au soleil » à moindre frais !1 Comme de bien entendu, Michel, qui a joué les estropiés sur le bord de la route, est pris en charge par un ingénieur, poursuivi par une bande de malfrats. Une virée dans une automobile de course qui ne s’avère pas des plus reposantes ! Mais une fin heureuse, comme de bien entendu !

Souvenirs des vacances à Dunes-sur-Mer

En début d’opus, Michel rappelle à son lecteur les méfaits du soleil. Une année précédente, à Dunes-sur-Mer, il a dû affronter les effets d’un soleil estival un peu trop agressif.2 « Victime de bons coups de soleil », il avait dû s’enduire « de crème grasse de la tête au pied », afin d’être un peu apaisé !

Stratagème d’autostoppeur

Afin de faire pitié et d’augmenter ses chances d’arriver le premier à Hendaye (les 3 garçons font bande à part), Michel n’hésite pas à jouer les estropiés, à l’aide d’une « bande de gaze autour » du genou et d’un « petit flacon de mercurochrome », qui permet de tacher le pansement et de simuler une tache de sang ! Et ça marche… Une « Panthère », conduite par un ingénieur ingénieux, André Marcant, s’arrête et prend en charge notre faux blessé ! » Apitoyer un automobiliste avec du « mercurochrome », c’est pas joli-joli !

Stratagème de pharmacien

André Marcant, soucieux de son passager, recommande à Michel de s’arrêter dans une pharmacie, afin de faire examiner sa blessure ! Justement, il y en a une sur le bord de la route. Dans sa vitrine, « un automate, souriant et joufflu » attire « l’attention des passants en heurtant la vitre de sa canne, pour vanter les mérites incomparables d’un sirop. » Pas besoin de sirop, ni de tout autre médicament, d’ailleurs, pour soigner une blessure fictive !

Et un routier couperosé

Les routiers sont sympas avec Michel ; l’un deux, les « joues marquées de couperose comme par une tache de fard maladroite », s’intéresse au voyage entrepris par le jeune garçon. Malheureusement, le règlement est formel… aucun passager n’est autorisé à bord du poids lourd !

Et un chien très affectueux

Le chien d’André Marcant est très affectueux. Avec sa langue, il « débarbouille » la « main tendue » du jeune garçon !

Et un auto-stoppeur accidenté

Daniel, quant à lui, a été accidenté. L’automobiliste, qui le conduisait, est entré dans un camion. Et bing… une blessure au front pour Daniel, qui plaisante lors de ses retrouvailles avec Arthur : « Comme tu vois je sors de chez le coiffeur ! ». Réparti ironique !

Et une équipe de rugbymans très sympa

Grâce à tout un car de rugbymans, qui fleurent bon « l’embrocation », Michel et ses camarades (ces derniers ont retrouvé la piste de leur ami grâce à tout un signe de piste tracé sur les panneaux des villes traversées) arrivent à mettre les malfaiteurs en déroute. L’invention de l’ingénieux M. Marcant restera bien en France et ne profitera pas à l’étranger !

Michel et les routiers, en bref

Une fois de plus, Michel va venir à bout de malfaiteurs. Un réseau d’espionnage industriel ! Rien moins que cela. Et tout cela grâce à un discret petit flacon de mercurochrome. Comme quoi…

Bibliographie

1 Bayard G., Michel et les routiers de Georges Bayard , Hachette Bibliothèque verte, 1975, 253 pages

2 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/avec-le-preux-ecrivain-bayard-les-heros-ne-prennent-pas-de-coups-de-soleil-2000/)

 

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