Nos regards
Pour se laver les dents : de l’eau propre, c’est mieux !

> 11 décembre 2020

Pour se laver les dents : de l’eau propre, c’est mieux !

C’est quand même bizarre cette drôle de coïncidence, depuis que le supermarché « L’étoile mauve » s’est installé dans la paisible commune de Rouville, l’hôpital ne désemplit plus. Les patients qui viennent en masse souffrent d’intoxication alimentaire. Les prélèvements ont désigné le nom du responsable : une salmonelle ! Reste à savoir où celle-ci a été se loger ? Branle-bas de combat à la mairie... M. Groult, la cinquantaine et « les cheveux mi-longs », pour faire jeune, déclenche des visites sanitaires à répétition. Laiteries, crèmeries... sont inspectées à la loupe !

C’est Florence, une infirmière (la meilleure de l’hôpital !) qui va trouver la réponse à cette question. Aidée de Mme de la Pacaudière, qui en a un peu sous les bouclettes, Florence viendra à bout de cette étrange épidémie.1

Des victimes aussi variées que la riche Mme de la Pacaudière ou le pauvre Camus

Les victimes sont le plus souvent des gens assez modestes. Toutefois, la bienfaitrice de l’hôpital, Mme de la Pacaudière est elle aussi touchée. Après avoir consommé un chou farci... elle n’est pas loin de tomber dans les pommes !

Drôle de rencontre dans les couloirs entre cette dame de la bonne société et un clochard qui aime à faire de fréquents séjours dans le service de son infirmière préférée. Camus n’aime le savon qu’à l’hôpital et encore. « Après un séjour à l’hôpital, il devenait plus ou moins acceptable. Mais quand il revenait on aurait pu croire qu’il sortait d’une poubelle. » De là à se faire chasser, une fois guéri, comme un « malpropre », il n’y a qu’un pas ! (« Guéri ? Vous voulez rire, mademoiselle Florence. Je ne suis pas guéri du tout. Mais probablement qu’on en a assez de me voir. Alors on me chasse, voilà tout - on me chasse comme un malpropre ! »).

Mme de La Pacaudière, un raisonnement sain dans un corps rondelet

Un peu fofolle sur les bords, Mme de la Pacaudière garde tout de même la tête sur les épaules lorsqu’il s’agit de réfléchir à la cause de son empoisonnement. Le directeur de l’hôpital, M. Martel, tend à incriminer le réseau de distribution d’eau. « Sottises, tout cela ! » répond Mme de la Pacaudière. Dans ce cas, tout le monde serait touché. Et même les buveurs d’eau minérale, pour la bonne raison que l’on « ne se sert pas d’eau seulement pour boire, mais aussi pour la toilette. Pour se laver les dents par exemple. »

Florence et l’étrange épidémie, en bref

Florence, aidée de son fiancé, Gilles, va mettre un terme à l’étrange épidémie qui sévit à Rouville. Les salmonelles sont tout simplement logées dans un pâté en conserve de piètre qualité, un pâté de contrebande qui a échappé à tout contrôle sanitaire. Au cours de l’enquête, Mme de la Pacaudière jouera un rôle décisif, sachant guider Florence dans sa réflexion. Finalement, la solution n’est pas très loin du verre à dent !

Bibliographie

1 Pairault S. Florence et l’étrange épidémie, Bibliothèque verte, Hachette, 1981, 156 pages

 

 

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