> 24 août 2022

Le milliardaire est une comédie musicale de 1960, réunissant sur la pellicule Yves Montand et Marilyn Monroe.¹ Rien que pour ces deux-là... le visionnage vaut le coup d’œil !

Jean-Marc Clément (un milliardaire interprété par Yves Montand) y apparait plus doué en affaires d’argent qu’en affaires de cœur. Apprenant qu’une équipe de comédiens s’apprête à le passer à la moulinette en se moquant de sa propension à séduire les femmes sans vergogne, Jean-Marc décide de jouer les apprentis acteurs afin de noyauter le concept. Dans la troupe, il fait la connaissance d’une artiste atypique, Amanda, interprétée par Marilyn. Cette fille de pasteur, dont le nom de scène est Lolita et dont le cœur est à Papa (elle nous le chante d’ailleurs avec une formidable ingénuité), va donner un peu de fil à retordre au milliardaire, tombé sous son charme dès la première seconde.

Pour s’infiltrer dans la troupe, Jean-Marc s’est travesti en acteur débutant, ressemblant comme deux gouttes d’eau au fameux milliardaire Jean-Marc Clément. Lors d’une pause, Jean-Marc offre à Amanda un superbe bracelet en diamants, présentant celui-ci comme un vulgaire bijou de pacotille à 5 dollars. Une actrice un peu rusée passant par là remarque tout de suite l’authenticité du bracelet qui brille au poignet d’Amanda. Pour arriver à obtenir le bracelet et connaissant le bon cœur de sa camarade, l’actrice en question n’hésite pas à parler d’une vieille mère malade à laquelle elle aimerait faire un cadeau.

A peine le bracelet donné, à peine Amanda partie, voilà notre Jean-Marc en train de faire le boniment pour récupérer le précieux objet. Se présentant comme un représentant en bijoux de fantaisie, Jean-Marc précise à l’actrice qui s’est accaparé le bijou que les pierres utilisées ont été traitées à l’aide d’éléments radioactifs, afin d’acquérir la brillance du diamant. Pour éviter tout souci de santé, Jean-Marc préconise de s’enduire le poignet simplement d’une épaisse couche de vaseline afin d’éviter que la peau ne pèle par trop ! On imagine bien que dans ces conditions le bracelet est vivement détaché du poignet et jeté à la face du faux représentant de commerce.

Cocorico a-t-on envie de chanter en voyant le numéro d’artiste d’Yves Montand (condamné par la troupe à faire le volatile sur scène en poussant son célèbre cri) !

Vive la vaseline a-t-on envie de crier en constatant les belles économies qu’elle a permis de faire à un milliardaire amoureux !

Bibliographie

¹ https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=885.html