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Coups de théâtre et bottes secrètes

> 25 mars 2023

Coups de théâtre et bottes secrètes

Théophile Gautier nous entraîne à une époque où les différends amoureux se règlent à coup de rapière… Nous sommes plongés au XVIIe siècle et ce pauvre baron de Sigognac vit misérablement dans le château (quasi en ruine, faut-il le préciser !) hérité de ses ancêtres, avec pour seule compagnie, Pierre, un vieux domestique, Béelzébuth, un chat et Miraut, un chien… le passage d’une troupe ambulante va changer son destin…1

Un vieux château fort peu accueillant

« Dès le seuil, une odeur de relent, un parfum de moisissure et d’abandon, le froid humide et noir particulier aux lieux sombres vous montaient aux narines. »

Le vieux Pierre essaye, tant bien que mal, de rendre la vie de son maître la moins pénible possible. On remarquait immédiatement « sa figure, que les années, le soleil, le grand air et les intempéries des saisons avaient boucanée pour ainsi dire et rendue plus foncée que celle d’un Indien caraïbe ; quelques mèches de cheveux blancs s’échappant de son béret bleu et plaquées sur les tempes, faisaient encore ressortir les tons de brique de son teint basané ; des sourcils noirs contrastaient avec sa chevelure de neige. Comme les gens de la race basque, il avait la figure allongée et le nez en bec d’oiseau de proie. De grandes rides perpendiculaires et semblables à des coups de sabre sillonnaient ses joues de haut en bas. »

Un jeune baron, désargenté… mais fort séduisant

C’« était un jeune homme de vingt-cinq ou vingt-six ans ». « Le sentiment de l’impuissance, qui suit la pauvreté, avait fait fuir la gaieté de ses traits et tomber cette fleur printanière qui veloute les jeunes visages. Des auréoles de bistre cerclaient déjà ses yeux meurtris, et ses joues creuses accusaient assez fortement la saillie des pommettes ; ses moustaches, au lieu de se retrousser gaillardement en crocs, portaient la pointe basse et semblaient pleurer auprès de sa bouche triste ; ses cheveux, négligemment peignés, pendaient par mèches noires au long de sa face pâle avec une absence de coquetterie rare dans un jeune homme qui eût pu passer pour beau, et montraient une renonciation à toute idée de plaire. »

Quand il quitte son château pour suivre la tournée des comédiens qu’il a accueillis, il respire une dernière fois « une fraîche odeur de bruyères lavées par la pluie, doux et pénétrant arôme de la terre natale. » Désormais, « les pins eux-mêmes secouaient moins funèbrement leur feuillage sombre et répandaient un parfum de résine. »

Une troupe de théâtre qui joue un grand rôle dans l’histoire

 

Blazius, le chef

Cette troupe est dirigée par « l’honnête Blazius ». Il peut faire un peu peur, au premier abord… avec sa face « assez grotesque », surmontée d’« un crâne couleur de beurre rance ». « Des cheveux gris plaqués aux tempes, un nez cardinalisé de purée septembrale, tout fleuri de bubelettes, s’épanouissant en bulbe entre deux petits yeux vairons recouverts de sourcils très épais et bizarrement noirs, des joues flasques, martelées de tons vineux et traversées de fibrilles rouges, une bouche lippue d’ivrogne et de satyre, un menton à verrue où s’implantaient quelques poils revêches et durs comme des crins de vergette composaient un ensemble de physionomie digne d’être sculptée en mascaron sous la corniche du Pont-Neuf. »

 

Des actrices

« La Sérafina était une jeune femme de vingt-quatre à vingt-cinq ans. » « Sa figure, d’un ovale un peu allongé, son nez légèrement aquilin, ses yeux gris à fleur de tête, sa bouche rouge […] et ressemblait à une cerise, lui composaient une physionomie avenante et noble à laquelle contribuaient encore deux cascades de cheveux châtains descendant par ondes au long de ses joues. […] Deux longues mèches, appelées moustaches et nouées chacune par trois rosettes de ruban noir, se détachaient capricieusement des crêpelures et en faisaient valoir la grâce vaporeuse comme des touches de vigueur que donne un peintre au tableau qu’il termine. »

« L’Isabelle était plus jeune que la donna Sérafina, ainsi que l’exigeait son emploi d’ingénue. » « Elle avait le visage mignon, presque enfantin encore, de beaux cheveux d’un châtain soyeux, l’œil voilé par de longs cils, la bouche en cœur et petite, et un air de modestie virginale, plus naturel que feint. » « Si elle n’éblouissait pas, elle charmait, ce qui a bien son avantage. » et Sigognac ne va pas s’y tromper… C’était « une jeune femme délicate et soignée de sa personne ». Au terme d’une longue journée, « Elle déploya ses longs cheveux plus fins que soie, les démêla, les peigna, y versa quelques gouttes d’essence à la bergamote et les rattacha avec des non-pareilles bleues, couleur bienséante à son teint de rose pâle. » De sa « main fluette et douce », « elle savait préserver la blancheur, aussi bien qu’eût pu le faire une duchesse, avec des poudres de talc, des pommades de concombre et des gants préparés. »

« La Soubrette méritait en plein l’épithète de morena que les Espagnols donnent aux brunes. Sa peau se colorait de tons dorés et fauves comme celle d’une gitana. Ses cheveux drus et crespelés étaient d’un noir d’enfer, et ses prunelles d’un brun jaune pétillaient d’une malice diabolique. Sa bouche, d’un rouge vif, laissait luire par éclairs blancs une denture qui eût fait honneur à un jeune loup. »

« Dame Léonarde, la mère noble de la troupe, était vêtue de noir comme une duègne espagnole. Des coiffes d’étamine encadraient sa figure grasse à plusieurs mentons, pâlie et comme usée par quarante ans de fard. Des tons d’ivoire jauni et de vieille cire blêmissaient son embonpoint malsain, venu plutôt de l’âge que de la santé. Ses yeux, sur lesquels descendaient une paupière molle, avaient une expression d’astuce, et faisaient comme deux taches noires dans sa figure blafarde. Quelques poils commençaient à obombrer les commissures de ses lèvres, quoiqu’elle les arrachât soigneusement avec des pinces. Le caractère féminin avait presque disparu de cette figure, dans les rides desquelles on eût retrouvé bien des histoires, si l’on eût pris la peine de les y chercher. » « Ses flasques bajoues et ses fanons tremblaient au branle d’une mâchoire encore bien garnie. »

La Zerbine était charmante. Sous le coup d’un compliment, elle pensait « qu’il était de son devoir de rougir quelque peu, mais il ne lui était pas facile d’amener un nuage de vermillon sur sa joue brune. La modestie, ce fard intérieur, lui manquait totalement. Parmi les pots de sa toilette, il n’y avait pas de ce rouge-là. Elle baissa les yeux, ce qui fit remarquer la longueur de ses cils noirs, et elle leva la main comme pour arrêter au passage des paroles trop flatteuses pour elle, et ce mouvement mit en lumière une main bien faite, quoiqu’un peu bise, avec un petit doigt coquettement détaché et des ongles roses qui luisaient comme des agates, car ils avaient été polis à la poudre de corail et à la peau de chamois. » La Sérafina « était sans doute plus belle » qu’elle, « mais sa beauté avait quelque chose de hautain, d’agressif et de méchant ».

 

Et des acteurs

Le Léandre s’appliquait du « blanc de baleine » et se poudrait « chaque soir » avec du « talc » ; « ses sourcils, dont il arrachait avec des pinces les poils rebelles, semblaient une ligne tracée à l’encre de Chine, et finissaient en queue de rat. Des dents, brossées à outrance et frottées d’opiat, brillaient comme des perles d’Orient dans ses gencives rouges. » Des mauvaises langues ajoutaient qu’« il mettait une pointe de rouge pour s’aviver l’œil. » « Des cheveux noirs, soigneusement calamistrés, se tordaient au long des joues en spirales brillantes un peu alanguies par la pluie. » Il sortait à volonté « un petit miroir de sa poche et se regardait avec autant de complaisance que feu Narcissus le nez dans sa source. » Moqué par ses camarades, il « offrit d’aller chercher parmi ses bagages un coffre rempli de poulets flairant le musc et le benjoin, à lui adressés par une foule de personnes de qualité ». « Un petit peigne d’écaille » lui permet de remettre bon ordre dans sa perruque, un peu dérangée par le voyage…

« Le Scapin avait une tête de renard, futée, pointue, narquoise : ses sourcils remontaient sur son front en accent circonflexe, découvrant un œil émerillonné toujours en mouvement » ; « des pattes d’oie de rides malignes se plissaient à chaque coin de ses paupières pleines de mensonges, de ruses et de fourberies ; ses lèvres, minces et flexibles, remuaient perpétuellement, et montraient, à travers un sourire équivoque, des canines aiguës d’aspect assez féroce ; et, quand il ôtait sa barrette rayée de blanc et de rouge, ses cheveux coupés en brosse accusaient les contours d’une tête bizarrement bossuée. Ces cheveux étaient fauves et feutrés comme du poil de loup, et complétaient le caractère de bête malfaisante répandu sur sa physionomie. »

« Quant au Tyran, c’était un fort bon homme que la nature avait doué, sans doute par plaisanterie, de tous les signes extérieurs de la férocité. » « De gros sourcils charbonnés, larges de deux doigts, noirs comme s’ils eussent été en peau de taupe, se rejoignant à la racine du nez, des cheveux crépus, une barbe épaisse montant jusqu’aux yeux, […] un teint basané comme un cuir de Cordoue lui faisaient une physionomie truculente et formidable comme les peintres aiment à en donner aux bourreaux et à leurs aides dans les écorchements de saint Barthélemy ou les décollations de saint Jean-Baptiste. »

« Le Tranche-Montagne, lui, était maigre, hâve, noir et sec comme un pendu d’été. Sa peau semblait un parchemin collé sur des os, un grand nez recourbé en bec d’oiseau de proie, et dont l’arête mince luisait comme de la corne, élevait sa cloison entre les deux côtés de sa figure aiguisée en navette, et encore allongée par une barbiche pointue. » « Les sourcils à demi rasés se contournaient en virgule noire au-dessus d’une prunelle inquiète, et les moustaches, d’une longueur démesurée, poissées et maintenues à chaque bout par un cosmétique, remontaient en arc de cercle et poignardaient le ciel ; les oreilles écartées de la tête figuraient assez bien les deux anses d’un pot, et donnaient de la prise aux croquignoles et aux nasardes. Tous ces traits extravagants, tenant plutôt de la caricature que du naturel, semblaient avoir été sculptés par une fantaisie folâtre dans un manche de rebec ou copiés d’après ces coquecigrues et chimères pantagruéliques qui tournent le soir aux lanternes des pâtissiers ».

Mais aussi des accessoires

Il faut des épées qui « ne doivent porter que de feintes blessures dont on se guérit subitement à la fin de la pièce, et cela sans onguent, charpie ou thériaque ».

Le marquis de Bruyères

« Il pouvait avoir trente ou trente-cinq ans ; des cheveux blonds frisés en spirale encadraient sa tête sanguine et joviale, dont les tons roses tournaient au rouge sous l’impression de l’air et des exercices violents. » « Deux petites moustaches rousses, cirées aux pointes et retournées en croc, se tortillaient sous ce nez comme des virgules, faisant symétrie à une royale en feuille d’artichaut. Entre les moustaches et la royale s’épanouissait une bouche dont la lèvre supérieure un peu mince corrigeait ce que l’inférieure, large, rouge et striée de lignes perpendiculaires, aurait pu avoir de trop sensuel. Le menton se rebroussait brusquement, et sa courbe faisait saillir le bouquet de poils de la barbiche. »

Mme de Bruyères, la femme du marquis

C’« était une brune dont l’embonpoint qui succède à la première jeunesse avait éclairci le teint ; chez elle les tons olivâtres de la maigreur, combattus jadis avec le blanc de perles et la poudre de talc, faisaient place à une blancheur mate, un peu maladive le jour, mais éclatante aux bougies. L’ovale de son visage s’était empâté par la plénitude des joues, sans toutefois perdre de sa noblesse. Le menton se rattachait au col au moyen d’une ligne grassouillette assez gracieuse encore. Trop busqué peut-être pour une beauté féminine, le nez ne manquait pas de fierté, et séparait deux yeux à fleur de tête, couleur tabac d’Espagne, auxquels des sourcils en arc assez éloignés des paupières donnaient un air d’étonnement. » Au moment où nous la découvrons, « Ses cheveux abondants et noirs venaient de recevoir les dernières façons des mains de la coiffeuse, dont la tâche avait dû être assez compliquée à en juger par la quantité de papier brouillard qui jonchaient le tapis autour de la toilette. Une ligne de minces boucles, contournées en accroche-cœur, encadraient le front et frisaient à la racine d’une masse de cheveux ramenés en arrière vers le chignon, tandis que deux énormes touffes aérées, soufflées et crespées à coups de peigne nerveux et rapides, bouffaient le long des joues, qu’elles accompagnaient avec grâce. » « Les cheveux étaient une des beautés de la marquise, qui suffisaient à toutes les coiffures sans avoir recours aux postiches et artifices de perruque ». Pour parfaire sa mise en beauté, Jeanne, l’une de ses femmes de chambre, « lui présenta la boîte à mouches, dernier complément indispensable à cette époque pour quelqu’un qui se piquait d’élégance ». Rappelons que nous sommes au XVIIe siècle… Elle a jeté son dévolu sur le Léandre qui, son billet à peine reçu, « répandit sur sa chevelure et ses mains un flacon d’essence, mâcha un morceau de macis pour avoir l’haleine fraîche, rebrossa ses dents, tourna la pointe de ses boucles afin de les faire mieux friser ».

Yolande de Foix, « la belle et riche châtelaine »

Comment mieux décrire Yolande que comme une « étincelante vision ». « Elle ne ressemblait pourtant pas à l’indulgente Vénus, mais bien plutôt à la sauvage Diane. La jeune châtelaine était d’une beauté cruelle, d’une grâce implacable, d’une perfection désespérante. Son visage, allongé et fin, ne semblait pas modelé avec de la chair, mais découpé dans l’agate ou l’onyx, tant les traits en étaient purs, immatériels et nobles. Son col, amenuisé, flexible comme celui d’un cygne, s’unissait, par une ligne virginale, à des épaules encore un peu maigres et à une poitrine juvénile d’une blancheur neigeuse, que ne soulevaient pas les battements du cœur. Sa bouche, ondulée comme l’arc de la chasseresse, décochait la moquerie, même lorsqu’elle restait muette. » Et son teint… ah ce teint ! « Ses joues [étaient] nuancées d’un imperceptible carmin qui eût fait paraître terreux le teint de la plus fraîche rose. »

Vallombreuse, le duc qui risque l’inceste par ignorance

Vallombreuse est instantanément tombé amoureux d’Isabelle (qui on va l’apprendre plus tard est, en réalité sa demi-sœur… on a frôlé la catastrophe !) Lorsqu’il lui est présenté, « le jeune duc s’était adonisé pour la circonstance, et de fait il était admirablement beau. » « Ses cheveux noirs et longs, frisés en minces boucles, se contournaient le long de ses joues d’un ovale parfait et en faisaient valoir la chaude pâleur. Sous sa fine moustache ses lèvres brillaient rouges comme des grenades et ses yeux étincelaient entre deux épaisses franges de cils. » « Cependant il y avait quelque chose de déplaisant dans toute cette perfection. Ces traits si fins, si purs, si nobles étaient déparés par une expression antihumaine, si l’on peut employer le terme. » « De ses dents, plus pures que des perles, il mordait jusqu’au sang sa lèvre inférieure, et sa moustache fine, roidie par des cosmétiques, se hérissait avec des contractions fébriles comme celles du tigre flairant sa proie. » Ce produit magique qui fixe ses moustaches est « un cosmétique d’un parfum suave mieux flairant que baume »… On le classera d’emblée parmi les hommes cyniques avec leurs conquêtes.

Son ami Vidaline, en revanche, était bien pitoyable. « Ses yeux brillaient comme des lampes, sous le crin de ses sourcils postiches, et malgré son nez de carton barbouillé de cinabre, il avait l’air majestueux et terrible ».

Chiquita, la petite sauvageonne qui aurait pu mal tourner

« Sous le hâle de la figure perçait une pâleur de cire, une pâleur mate et profonde. Aucune couleur aux joues, dont les pommettes saillaient. Sur les lèvres bleuâtres, dont le sourire malade découvrait des dents d’une blancheur nacrée, la peau se fendillait en minces lamelles. Toute la vie paraissait réfugiée dans les yeux. » « L’éclat de sa denture, les paillettes phosphoriques de ses prunelles mettaient à son visage sombre, tanné par le grand air, trois points lumineux qui l’éclairaient. Ses cheveux incultes se tordaient autour de son front et de ses joues en longs serpents noirs, mal retenus par un ruban incarnadin que débordaient et cachaient çà et là les boucles rebelles. A son col, plus fauve que du cuir de Cordoue, luisaient comme des gouttes laiteuses les perles du collier qu’elle tenait d’Isabelle. »

Agostin, le bandit de grand chemin qui veille sur Chiquita

Agostin était « un gaillard de vingt-cinq ou trente ans, de taille moyenne, maigre, nerveux et paraissant propre à toutes les mauvaises besognes »… la suite du roman nous confirmera cette impression. Pour l’heure, il est le seul soutien de cette petite Chiquita. « Sa face, basanée et cuivrée comme celle d’un sauvage caraïbe, faisait briller par le contraste ses yeux d’oiseau de proie et ses dents d’une extrême blancheur, dont les canines très pointues ressemblaient à des crocs de jeune loup. »

Jacquemin Lampourde, le spadassin

L’homme des basses œuvres… « Sur les joues décharnées deux ou trois rides perpendiculaires, pareilles à des coups d’épée, dessinaient leurs lignes rigides qui n’étaient pas précisément des nids d’amours. Une tignasse de cheveux noirs fort emmêlée pleuvait autour de cette physionomie bonne à sculpter sur un manche de violon et dont personne cependant n’avait envie de se moquer tant l’expression en était inquiétante, narquoise et féroce. » « Ses moustaches, poissées d’un cosmétique grossier, ressemblaient à une brochette dont on lui eût traversé la lèvre supérieure, et sa royale se retroussait comme une virgule mise à l’envers. »

Et ici ou là…

« Quant à l’odeur, si ces dames ne flairaient pas la rose, elles sentaient le musc comme un terrier de putois, seule odeur assez forte pour dominer les infectes exhalaisons du taudis, et qu’on trouvait par comparaison plus suave que baume, ambroisie et benjoin. »

Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour son illustration du jour.

Bibliographie

1 Gautier T., Le Capitaine Fracasse, GF Flammarion, 2014, 506 pages

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