> 30 juillet 2020

Lorsque le général Dourakine nous emmène en Russie,¹ il nous fait découvrir sa propriété de Gromiline. Il y accueille ses deux nièces, Mmes Papofski et Dabrovine. La première est aussi méchante que la seconde est bonne. La Papofski vit le fouet à la main, Mme Dabrovine, quant à elle, n’est que douceur et gentillesse. Pas de recettes médicamenteuses à signaler dans ce roman de la comtesse de Ségur. Juste un jeu d’enfants qui tourne au pugilat.

Le jeu du médecin et du malade

Les médecins en question sont les enfants Papofski (Mitineka, Sonushka et Yégor), le malade c’est le petit Paul Dérigny. Les « médecins » ont décidé de faire avaler à Paul une « boulette de toiles d’araignées ». Jacques vient au secours de Paul ; Alexandre et Michel (les gentils enfants de Mme Dabrovine) volent au secours de Jacques et Paul ; une bagarre rangée s’ensuit !

Nous ne connaîtrons pas les traditions russes en matière d’onguents efficaces contre les coups de knout, nous ne saurons pas la nature du médicament utilisé pour traiter la morsure de renard du général (précisons que le renard s’est attaqué à la partie charnue du célèbre personnage) ! La comtesse nous laisse pour une fois sur notre faim.

Bibliographie

¹ Comtesse de Ségur, Le général Dourakine, Hachette, bibliothèque rose, 1980, 254 pages