> 28 janvier 2017

L’acide hyaluronique est une molécule plutôt sympathique qui investit nos cosmétiques anti-âge depuis bientôt 30 ans.

Outre ses propriétés hydratantes, on lui reconnait des propriétés cicatrisantes. Celles-ci sont mises à profit dans des cosmétiques présentant des allégations extrêmement limites au regard de la réglementation cosmétique (un cosmétique ne peut ni prévenir ni guérir une pathologie, il accompagnera dans le cas présent une situation particulière telle une intervention chirurgicale au niveau cutané) ou bien dans des dispositifs médicaux dont le statut laisse à penser qu’ils auront une formule irréprochable.

Ceci n’est pas vraiment toujours le cas. Démonstration. Le dispositif médical Ialuset contient du laurylsulfate de sodium, un tensioactif irritant à proscrire des formules. Le cosmétique ADerma, quant à lui, possède une formule irréprochable. Le statut de dispositif médical ne préfigure en rien de la qualité d’un produit.

Ialuset (Dispoditif médical) : Acide hyaluronique (sel sodique) (0,2%) ; autres composants : cetearyl glucoside, decylester d’acide oléïque, alcool cétéarylique et sodium lauryl sulfate et sodium cétéaryl sulfate, glycerol, sorbitol liquide, acide sorbique, méthyl et propyl parahydroxybenzoate, citrate de sodium dihydrate, eau.

Pour trouver des exemples de produits à conseiller renfermant de l'acide hyaluronique (ou son sels de sodium), se reporter au "Regard sur l'acide hyaluronique".

On se rend bien compte ici que le statut de dispositif médical n'est pas vraiment forcément un gage de qualité du produit concerné.