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Amour, suspens et bain tiède !

> 23 mai 2024

Amour, suspens et bain tiède !

Dans l’opus La fille d’un grand patron de la collection « Jeunes filles en blanc »,1 Evelyne Lefranc, une jeune infirmière, a bien du mal à supporter le regard de ses collègues, lorsque ceux-ci apprennent que la modeste jeune fille est de la famille du grand ponte, Max Lefranc. A partir de cette révélation, les dés sont pipés et tout se met à débloquer… y compris ses rapports avec un jeune interne plein de séduction, un certain Georges Mesnil.

Evelyne Lefranc, pas si franche que cela !

Pas très franche, cette petite Evelyne, qui a caché sa véritable identité à tout le monde. Une « toute jeune » fille, « très mince », « une masse de cheveux noirs coupés court ». Une jeune fille, par ailleurs, très douée dans son domaine, qui sait venir à bout d’une vieille dame capricieuse et rassurer un petit garçon fiévreux.

Georges Mesnil, très franc du collier

Ce jeune interne, très amoureux d’Evelyne, est, toutefois, un peu refroidi, lorsqu’il se rend compte que tout le monde suppute que son attrait pour Evelyne est lié à l’arbre généalogique de celle-ci. Devenir le gendre d’un grand ponte, cela vous ouvre des portes dans les cliniques et hôpitaux de la région !

Un jeune homme aux « cheveux très blonds » et aux yeux bleus, surnommé logiquement le « Viking » ! un jeune homme, en tout cas, très amoureux !

Et un bon bain… bien tiède

Evelyne est une jeune fille studieuse, qui préfère réviser ses cours, plutôt que sortir le soir. Ses camarades s’étonnent de cette attitude… Evelyne serait-elle fière ? Non, simplement studieuse !

Pour réussir à ses examens, Georges a quelques conseils à lui donner : « Tu sais ce que tu devrais faire, le dernier soir ? dîner légèrement, prendre un bon bain tiède un peu prolongé et te coucher de très bonne heure. »

Des conseils qui fonctionnent à merveille, si l’on en croit les notes excellentes obtenues par la candidate !

Et un nouveau traitement…

Dans ces romans, le cœur bat au rythme des idylles entre médecins et infirmières, le cœur bat au rythme des cas cliniques évoqués. Il est ainsi, ici, question d’un « nouveau traitement N14 » qui, selon les cas, peut aggraver une situation ou bien au contraire faire des miracles.

La fille d’un grand patron, en bref

Evelyne est bien trop occupée par un métier très prenant pour s’occuper de produits cosmétiques. La seule chose qu’elle s’autorise, c’est un bain ni trop chaud ni trop froid. Une tiédeur cosmétique qui nous laisse rêveuse !

Bibliographie

1 Pairault S., La fille d’un grand patron, Bibliothèque verte, Jeunes filles en blanc, Hachette, 1981n 158 pages

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