Une pâleur suspecte, quand Simon Templar se prend pour un dermato !
Voilà une nouvelle de Leslie Charteris qui met le soleil et ses rayons UV au centre d’une intrigue policière.1 C’est la charmante orpheline Julia Trafford qui a fait appel au Saint (soit Simon Templar), pour résoudre l’énigme qui la perturbe. L’auberge tenu par son oncle semble trembler sur ses bases chaque nuit.
Rapidement, Simon comprend ce qui se passe dans le sous-sol de la maison. En scrutant la peau blanche de campeurs censés profiter tout le jour du soleil, son avis est fait. Il y a quelque chose de louche qui se passe dans un lieu sans soleil.
Oncle Jeffrol et ses compagnons
L’oncle Jeffrol creuse un tunnel sous sa maison. Ceci explique le fait que ses mains et celles de ses amis sont « calleuses et déformées par le travail manuel », alors que leurs avant-bras « découverts » ne sont pas « brunis par le soleil ». Cette « contradiction » entre l’état des mains et l’aspect des bras conduit Simon sur la piste souterraine en un rien de temps. « La blancheur de leurs bras ne surprit plus Simon : il n’y a pas de soleil qui brille sous la terre. »
Sachant par ailleurs que ces hommes se présentent comme des touristes, des « campeurs », forcément, c’est plus que louche.
Bellamy Wage et ses libérateurs
A la sortie du tunnel creusé… un certain Bellamy Wage, en tenue de prisonnier. L’oncle Jeffrol a tout bêtement signé un contrat juteux avec le prisonnier pour le faire évader.
L’auberge mystérieuse, en bref
On ne dira jamais assez à quel point l’examen de la peau peut être source de renseignements. C’est le héros bronzé (étonnement ce caractère n’est pas signalé dans cette nouvelle) qui nous le fait comprendre ici !
Bibliographie
1 Charteris L., L’auberge mystérieuse in Le Saint s’en va-t-en guerre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1945, 209 pages