Une histoire de mémoire talquée !
Ils sont six soldats à avoir planté le drapeau américain au sommet du mont Suribachi à la pointe de l’île Japonaise d’Iwo Jima, lors de la bataille du Pacifique en 1945. Six soldats qui sont photographiés en pleine action sous l’objectif d’un photographe militaire, qui comprend très vite qu’il vient de réaliser une photographie historique. Cette photographie, en effet, sera publiée dans de nombreux journaux et soulèvera aux Etats-Unis une vague de patriotisme, aboutissant à une spectaculaire collecte de fonds !
Des faits relatés par un Clint Eastwood, réalisateur et non plus acteur, en 2006.
Des faits qui laissent place à 2 reprises à des allusions cosmétiques.
Une histoire de talc
C’est en effet pour avoir talqué les fesses de son fils qu’une mère de militaire reconnaît son fils sur la photographie. Ce soldat vu de dos… c’est le sien ! Elle le sait car elle connait son fils sous toutes les coutures.
Une histoire de rouge à lèvres
Ces soldats sont des héros ; des jeunes filles vont les découvrir en première page du journal et ne vont pas tarder à leur envoyer des lettres enflammées, rédigées à l’aide de leur bâton de rouge à lèvres !
Mémoires de nos pères, en bref !
Clint Eastwood a choisi Mémoires de nos pères comme titre pour son film, en se plaçant dans la situation d’un fils écoutant un compagnon d’armes de son père raconter sa guerre. Il aurait aussi bien pu titrer son film : « Mémoires de nos mères et de nos filles », celles qui ont reconnu un soldat rien que de dos ou qui ont attendu le retour de l’élu, un bâton de rouge à lèvres à portée de main.