Série Winter palace, des erreurs cosmétiques !
Cette série suisse en 8 épisodes raconte l’histoire d’un couple de jeunes entrepreneurs qui décident de réhabiliter un vieux bâtiment, perdu en pleine nature, au pied des montages, afin de le transformer en un hôtel de luxe.1 André et Rose Morel vont ainsi devoir se battre contre les éléments, contre les gens du pays, contre l’adversité, afin de pouvoir réussir dans leur entreprise… Réussir ? A voir ! André a tout misé sur ce projet, allant jusqu’à vendre les biens personnels de sa tendre épouse ! De quoi faire dresser les épines de la chère Rose en question.
Et en plus, André flirte avec les clientes et, en particulier, avec la fascinante Isobel Fairfax, une vieille amie d’enfance, bien décidée à casser le couple et à en ramasser les morceaux (du moins ce qui restera d’André).
Dès le 2e épisode, le scénariste nous fait découvrir la routine-beauté de la belle Isobel. Celle-ci utilise une crème de soin Valmont !
Un anachronisme cosmétique !
L’histoire de nos deux hôteliers audacieux se passe en 1899 ; la marque de cosmétiques Valmont, quant à elle, a été créée en 1985, au sein de la clinique éponyme, créée en 1905 par le Dr Henri-Auguste Widmer.2,3 Petit problème de dates, donc… puisqu’Isobel ne peut pas utiliser un produit qui a été inventé 86 ans après la scène décrite.
Et une incongruité cosmétique !
La crème en question est une crème à destination du visage. Une crème anti-âge déstressante utilisée par Isobel comme une crème pour les mains !
Winter palace, en bref
On attendait une série à la hauteur de Dowton Abbey version suisse… on est très déçues. C’est lent, poussif… et ça ne respecte même pas la logique cosmétique ! Dommage !
Bibliographie
1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Winter_Palace

