> 21 juillet 2019

… perd sa place ! Telle est la morale de cette Farce normande qui met en scène une noce paysanne au XIX^e siècle.¹ Le marié, Jean Patu, est un beau gars et la mariée, Rosalie Roussel, une belle fille qui fut courtisée par bon nombre de paysans du coin avant de fixer son choix sur celui qui semblait être le mieux pourvu en espèces sonnantes et trébuchantes.

Cette noce est paillarde ; on y fait ripaille de 14 à 20 heures. Le cidre, l’eau de vie coulent à flots. « Les fermières, écarlates, oppressées, les corsages tendus comme des ballons, coupées en deux par le corset, gonflées du haut et du bas » ont bien du mal à rester à table aussi longtemps...

Patience, mesdames, encore une petite centaine d’années et le corset ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Qui va à la plage, perd son corset et gagne en échange une crème amincissante !²

Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, qui nous donne à voir Maupassant comme on a peu de mal à l'imaginer...

Bibliographie

¹ de Maupassant G., Les contes de la bécasse, Le livre de poche, 1966, 254 pages

² https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/-a-bas-le-corset-vive-la-creme-amincissante-281/

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