Quand un parfum fait tout basculer c’est qu’on est dans un film de Woody Allen !

Jubilatoire, ce film de Woody Allen sorti sur les écrans en 2002. Woody, plus névrosé que jamais, entre dans la peau de celle d’un névrosé de première, un cinéaste américain, qui, du fait de son instabilité psychique a perdu, au fil du temps, sa femme (qui est partie avec un richissime producteur) et ses contrats. Chaque période de la vie de cet homme dénommé Val Waxman est liée à une pathologie, allant de la fièvre aphteuse (oui, il est persuadé de l’avoir eue), au zona, en passant par les insomnies et les troubles de toutes sortes. Tout est psychosomatique chez ce cinéaste, qui a besoin d’être bordé le soir, a peur que l’on vienne l’agresser dans son lit et ne supporte pas de tourner dans des climats extrêmes !

Val Waxman est au fond du trou, lorsque Ellie (Téa Léoni), son ex-femme, décide de lui venir en aide, en persuadant son amant (le producteur plein aux as) d’embaucher son ex pour la réalisation de son prochain film.

Val hésite… puis finit par accepter. Toutefois, le choc est si grand qu’il en perd la vue ! Afin de ne pas perdre le contrat, Val doit donc réaliser un film à l’aveuglette, avec la complicité de son imprésario, puis de son ex-femme.

Du grand Woody !

Avec une histoire de publicité pour déodorant

Val est au fond du trou. Ce grand cinéaste, qui a connu des succès, puis s’est enfoncé dans une dépression XXL, en est réduit à réaliser des publicités pour des cosmétiques, comme des déodorants, en plein blizzard, au milieu des ours polaires ! Et encore, il se fait renvoyer du tournage, du fait de sa mauvaise volonté !

Avec une histoire de parfum

L’ex-épouse de Val et la journaliste qui traîne sur les lieux du tournage portent le même parfum. C’est par la faute de ce parfum capiteux que Val se retrouve à faire des confidences à la journaliste, en croyant qu’il en train de parler à son ex-moitié. Gros scoop en perspective au sujet de celui qui se livre en aveugle à un rapace de l’information !

Hollywood ending, en bref

Forcément un film réalisé sans rien voir… ça peut pas être un succès. Enfin en Amérique ! Pour les frenchies, c’est tout autre chose. Un film sans queue ni tête, mal cadré… c’est un film d’auteur à succès !