Nos regards
Quand les journalistes beauté ne sont pas plus avisées que les blogueuses du même nom…

> 21 août 2017

Quand les journalistes beauté ne sont pas plus avisées que les blogueuses du même nom… Dans le numéro des 11 et 12 août derniers du Figaro madame, Marion Louis chante les louanges du DIY (déjà, personnellement, on aime mieux « fait soi-même » que « do-it-yourself », enfin on aime mieux, façon de dire, comprenez dans la dénomination mais surtout pas dans ce que cela recouvre !) et invite à réaliser pour soi, chez soi, sa lotion, son shampooing, son savon, son rouge à lèvres (quand on sait qu’il s’agit de l’un des cosmétiques les plus difficiles à réaliser…)

Mention est faite au fameux et récent numéro hors-série de « 60 Millions de consommateurs » pour lequel nous avions fait un Regard… renversant (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/60-millions-de-consommateurs-on-marche-sur-la-tete-245/). On dirait (presque !) de la publicité déguisée pour la revue d’essais comparatifs et (en même temps !) pour les sociétés susceptibles de fournir les matières premières indispensables à la réalisation des « recettes »…

En feuilletant le magazine, on avait trouvé, quelques pages avant, une incitation à se procurer des tatouages parfumés sur le site tattly.com. Ni une, ni deux et simple clic, nous y voilà ! Nous atterrissons sur un site « tout en anglais » qui propose des tatouages éphémères au persil, au thym rouge (a-t-on envie de ressembler à un bouquet garni ? qui plus est sensibilisant du fait du thym), à la bergamote – il est précisé qu’elle est italienne, mais cela ne nous impressionne pas ! – (ce qui aurait plutôt été bien de signaler c’est que la bergamote est photo-sensibilisante !), du romarin d’origine marocaine (toujours pas particulièrement impressionnées !), de la sauge qui est sauvage nous dit-on (des fois, on aime mieux quand c’est domestiqué, c’est plus sécurisant !), du musc et du santal blanc. Seules les femmes qui ne redoutent ni les taches, ni les allergies, peuvent devenir accro à ce type de machins (il nous est impossible d’utiliser un terme plus noble pour désigner ce genre de produits !)

Et bien quand les journalistes beauté ne sont pas plus avisées que les blogueuses du même nom… on se garde bien de suivre leurs conseils !

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