> 11 février 2017

Quand la question "Qu’est-ce qui fait un bon film ?" lui était posée, Jean Gabin avait coutume de répondre, avec modestie : "1 - un bon scénario, 2 - un bon scénario, 3 - un bon scénario", mettant ainsi en avant les qualités du scénariste et en retrait les prouesses artistiques des acteurs. La formule est jolie et a été reprise de multiples fois par des acteurs ou par des journalistes critiques de cinéma soumis à la même question.

Dans le domaine cosmétique, la question "Qu’est-ce qui fait un bon cosmétique ?" revient également fréquemment. L’adaptation de l’aphorisme de Jean Gabin se fait aisément.

Un bon cosmétique c’est : 1 - une bonne formule, 2 - une bonne formule, 3 - une bonne formule.

Là où les opinions divergent, en revanche, c’est en ce qui concerne les acteurs intervenant dans la réalisation du cosmétique. Ces acteurs jouent un rôle fondamental.

Ils sont de deux types. Il s’agit, tout d’abord, des ingrédients qui doivent être irréprochables (c’est-à-dire présenter une innocuité totale) et en accord avec les allégations marketing (la présence d’allergènes dans un produit dit "hypoallergénique" a de quoi surprendre, la mise en avant d’huile végétale qui apparaît en 15e position dans la liste des ingrédients, aussi). Il s'agit ensuite du personnel impliqué dans la conception et la fabrication des produits et des conditions matérielles de production. Un bon cosmétique doit être fabriqué dans le respect de la réglementation cosmétique. Pour ce faire, les personnels des services R&D (Recherche & Développement), Affaires réglementaires, Production et Contrôle-Qualité doivent être formés dans les règles de l’art.

Pour mettre sur le marché un « bon cosmétique », il conviendra donc de mettre à profit tous les maillons de la chaîne, sans en oublier aucun.