Nos regards
Pas de cosmétiques en robotique

> 09 février 2023

Pas de cosmétiques en robotique

La plupart des romans retraçant les aventures d’Alice Roy font, au moins une fois, référence à une catégorie de cosmétiques. Poudre de riz, rouge à lèvres, crèmes solaires, savons… autant de types de produits utilisés par Alice, ses amies… ou ses ennemis. Une fois n’est pas coutume, Alice et le robot fait exception et constitue donc une anomalie du genre. Pas de geste d’hygiène, pas de bain, de douche… En revanche, comme toujours une mention appuyée au bon appétit de Bess, la fidèle complice d’Alice !1

Une drôle de demeure et un drôle de bonhomme

Robert Banister est un escroc qui a passé une partie de sa vie à se jouer de la crédulité des gens. Capable de vendre un terrain situé dans une réserve indienne ou d’assurer l’entrée dans un club ultra-fermé contre monnaies sonnantes et trébuchantes (la carte de membre fournie est, bien sûr, un vulgaire faux !), Robert s’est fait construire un manoir totalement farfelu. Dedans, il a bricolé des cachettes secrètes pour y dissimuler ses trésors et mis au point des pièges pour éviter qu’on ne lui vole ses avoirs. Le jour où il disparaît, sa sœur et son frère se tournent vers Alice pour faire la lumière sur cette obscure affaire !

Une drôle de demeure, un placard aux poisons mais pas de placard à cosmétiques

Dans sa demeure biscornue (aucun mur n’est à angle droit !), Robert a creusé une cachette renfermant toutes sortes de poisons, des plus rares aux plus courants. Des poisons… mais pas de cosmétiques !

Un bon restaurant, une Marion étonnamment discrète

Durant cette enquête, Alice et ses amies se sont transportées à Seyton Hill, lieu de résidence de Robert Banister. Logées dans un motel, les filles se payent de bons petits repas. Pour Bess, c’est simple, tout ce qu’il y a de plus calorique ! Un « énorme gâteau au chocolat fourré à la crème », par exemple. « Alice s’attendait à une remarque acerbe de Marion à propos de la ligne un peu trop arrondie de sa cousine, mais il n’en fut rien. Apparemment, Marion s’abstenait de critiquer Bess en public. » Alors là, c’est nouveau !

Alice et le robot, en bref

Une aventure pleine de chutes et de rebondissements… Robert ne sera pas retrouvé pour la bonne raison qu’il est décédé accidentellement. Sa demeure, en revanche, sera fouillée méthodiquement par Alice, qui y trouvera maintes cachettes, bourrées d’objets précieux. De quoi dédommager largement toutes les victimes du curieux individu. Dans cette enquête, une fois n’est pas coutume, le fidèle allié de la jeune fille ne sera pas un être en chair et en os mais… un robot ! Et les cosmétiques pour robots, ben non, y a pas à dire… ça n’existe pas encore !

Bibliographie

1 Quine C., Alice et le robot, Hachette, 1988, 184 pages

Retour aux regards