> 13 juillet 2024
Et nous n’y sommes pour rien du tout… c’est Maurice Leblanc, qui nous dit tout dans son roman Dorothée danseuse de corde !1
Sont mis en scène des cousins (de Chagny, d’Estreicher, Davernoie, d’Argonne) et une cousine (Yolande-Isabelle-Dorothée d’Argonne) qui se mettent en quête d’un trésor, dans la propriété d’un ancêtre commun.
Chacun de ces personnages a en sa possession une médaille d’or, marquée d’une phrase latine : « In robore fortuna », soit « La fortune est dans la fermeté d’âme » !
Mais comme un trésor à partager en quatre, c’est moins bien qu’un trésor à garder pour soi tout seul, le vilain d’Estreicher a décidé de tuer, l’un après l’autre, chacun de ses cousins, en épargnant tout de même Dorothée, la jolie fille de son cousin d’Argonne.
Le premier à y passer… par le poison est le fameux Jean d’Argonne. Blessé durant la Guerre 14, celui-ci est hospitalisé ; une main ennemie vient alors verser dans son verre un poison violent. Cette main est au bout d’un bras tatoué, un bras « droit, nu »… « Trois mots inscrits… un tatouage… comme les marins… trois mots… Ah mon Dieu, ces trois mots… les mots de la médaille… In robore fortuna… » !
Voilà ce que Maurice Leblanc nous indique dans le premier tiers de son roman… Le méchant, c’est le gars qui a un tatouage sur le bras droit, précieuse information, qui permettra de reconnaître notre bonhomme au bon moment !
Par la suite, l’auteur nous balade de Nantes à Clisson, cherchant à trouver à quel endroit le sieur Jean-Pierre-Augustin de la Roche a bien pu enfouir son fabuleux trésor !
Pour le savoir… il ne vous reste plus qu’à lire l’ouvrage !
Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour son illustration du jour.
Et aussi merci à Antoine pour nous avoir obligeamment prêté son bras !
1 Leblanc M., Dorothée danseuse de corde, Le livre de Poche, 1979, 313 pages