> 30 août 2024
1977, Pierre Perret rêve d’ailleurs. Il voudrait quitter le pavé parisien pour le sable d’une île paradisiaque. Il nous le dit sur tous les tons dans une chanson intitulée Ma nouvelle adresse.1
Se mettant dans la peau de l’ouvrier parisien qui prend chaque jour le train et est abreuvé de publicité pour des « marques d’apéritifs » ou des « pubs de mousse à raser », Pierre Perret passe sa vie à la fraiseuse afin de n’en conserver que l’essentiel. Tout le superflu doit être jeté !
Le travail, le patron, les copains du syndicat… tout ça, ça ne mène qu’à une chose, une vie robotisée.
Pour accéder à la liberté, l’ouvrier prend un aller simple pour l’archipel des Tuamotu.
Finis les baisers volés et les traces de « rouge à lèvres » dans des halls de gare.
La vie commence dans « le vent sucré/ Des îles nacrées » !
Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour son illustration du jour.
1 https://www.paroles.net/pierre-perret/paroles-ma-nouvelle-adresse
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