> 14 février 2017
Marcel Proust est connu pour sa petite madeleine qui, une fois trempée dans le thé (à défaut de l’infusion de tilleul telle qu’on la faisait à Combray), dégageait une merveilleuse odeur d’enfance.
« A la recherche du temps perdu » nous plonge dans un univers plein de parfums et de références cosmétiques. Tout amateur de cosmétiques se plaira donc à retrouver le florilège de citations que nous nous sommes employées à compiler.
« Swann, lui, ne cherchait pas à trouver jolies les femmes avec qui il passait son temps, mais à passer son temps avec les femmes qu’il avait d’abord trouvées jolies. »
Marcel Proust déplore la mode des « tournures », des « faux-culs », des accessoires divers et variés qui modifient la silhouette des femmes. A la fin du XIXe siècle la mode est « au corsage qui s’avance en saillie » aux ruchés, aux volants... L’association de tout cela « donnait à la femme l’air d’être composée de pièces différentes mal emmanchées les unes dans les autres. » (Du côté de chez Swann)
Pour en savoir plus, lire dès demain : « Quand Marcel Proust répond à notre questionnaire sur les cosmétiques » sur le site The Conversation (ttps://theconversation.com).