> 13 mai 2021

La tante Henriette du Tondu s’est cassé la jambe. Cette directrice d’école, qui vit à Paris, a donc besoin d’aide pour l’aider dans les tâches quotidiennes. Qu’à cela ne tienne… Le Tondu ira faire les courses, préparer la popote et chouchouter la tante Riette (c’est ainsi qu’il l’appelle) ! A peine acclimaté à l’air parisien, Le Tondu part à l’assaut de la Dame de fer.¹ Manque de bol, une équipe de pickpockets se charge d’alléger son portefeuille ! Quiproquo. Séjour au poste de police. Le volé est pris pour le voleur... Il n’y a pas à dire, il faut que les autres compagnons arrivent dare-dare ! Un vol semble programmé pour le soir du 2 août… Un vol de bijoux perpétré lors d’une soirée organisée par le célèbre couturier Albin Pottier ou bien un vol de documents précieux, lors d’une réunion d’ingénieurs chimistes ? Qui sait ?

Pour déjouer les plans des voleurs, Mady n’hésite pas une seconde. Albin Pottier cherche de jolies serveuses pour faire le service lors de la présentation de ses collections ; elle se porte volontaire, découvrant ainsi le milieu de la mode.

Une Mady maquillée et costumée

Dans cette aventure, la timide Mady se retrouve mise en lumière. Habillée en « tenue 1900 », à « ample jupon », « maquillée », « le chignon haut relevé sur la nuque », Mady est « absolument délicieuse » et ne manquera pas de séduire Albin Pottier, aux dires de l’habilleuse, qui l’aide à se costumer. Mady, qui n’est pas du genre à se soucier de sa toilette, est tout de même ravie de côtoyer de vraies mannequins et un couturier de grande renommée.

Un serveur à surveiller de près

Parmi les serveurs, celui qui a un cheveu sur la langue est à surveiller de près. C’est l’un des pickpockets qui a détroussé Le Tondu ! Afin de pouvoir le suivre à la trace, Mady subtilise sa cravate. Celle-ci est imprégnée de son odeur et fera parfaitement l’affaire. « Une cravate !... Quelle aubaine pour Kafi ! Une cravate qu’on noue et dénoue avec les doigts reste imprégnée d’odeur. »

Les 6 compagnons à la tour Eiffel, en bref

En aidant Le Tondu à faire tomber une bande de malfaiteurs, les compagnons de la Croix-Rousse se lancent dans une aventure palpitante. Désormais, la tour Eiffel est une vieille amie pour ceux qui ont passé leurs jours et leurs nuits à courir dans ses escaliers. Les voleurs, qui ont dérobé « les formules chimiques d’un accumulateur électrique » de forte puissance, permettant de donner à la voiture du futur une belle autonomie (P-J Bonzon mélange joyeusement physique et chimie !), finiront au poste de police. Tout est bien qui finit bien !

Bibliographie

¹ Bonzon P.J., Les six compagnons à la tour Eiffel, Bibliothèque verte, Hachette, 1972, 183 pages

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