> 30 août 2022

Au début du XX^e siècle lorsque le pharmacien René Cerbelaud se penche sur les compositions cosmétiques et il est, alors, le seul à oser décrypter les produits du commerce. Il nous dit... tout sur les cosmétiques et nous livre son sentiment sur telle ou telle catégorie de produits.

Au chapitre des « sèves sourcilières », René est dubitatif tant cette appellation recouvre de produits de compositions différentes. Il y a des produits de maquillage (des fards secs, des fards liquides, des solutés), il y a des huiles végétales à base de quinine (« un tonique des sourcils »), parfumées au jasmin ou à autre chose.

Et puis, il y a ces teintures à la paraphénylène-diamine, des teintures qui ne font pas du tout rire René et qu’il présente comme des formules « dangereuses ». Il n’a pas tort, d’ailleurs, René d’être craintif en matière de teinture des sourcils.¹

Une sève sourcilière... ça sonne comme un produit qui régénère, qui favorise la pousse, qui nourrit... en lieu et place, bien souvent, on ne trouve qu’un simple produit de maquillage, voire une teinture qui peut s’avérer dangereuse.

Notation : 0/100 sur l’application René Cerbelaud. Ces sèves sont trompeuses, parfois inoffensives… mais parfois dangereuses.

Bibliographie

¹ https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/les-mascaras-des-cosmetiques-a-l-origine-de-la-reglementation-cosmetique-americaine-443/