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Le rouge à lèvres : le cosmétique de l’espionne ?

> 26 août 2021

Le rouge à lèvres : le cosmétique de l’espionne ?

Langelot suspect... il ne manquait plus que cela.1 Agent du Service national d’information fonctionnelle (SNIF), le sous-lieutenant Langelot n’a pas attendu les ans pour être un excellent élément. Avec son visage d’ange, ses muscles d’acier, son caractère bien trempé, Langelot est l’homme des situations difficiles. Et pour l’heure, il y a vraiment de quoi se faire du souci... il y a une taupe au SNIF... une taupe qui transmet des informations ultra-secrètes à un pays tiers. Une affaire complexe et embrouillée qui laisse le lecteur pantois.

On a bien compris que le point de départ est une cabine téléphonique, véritable plaque tournante d’un réseau de contre-espionnage...

Une cabine qui sent le rouge à lèvres

Dans cette cabine, « les murs étaient couverts de graffiti : Vive moi ! Mort à Jules ! Dites-le avec des fleurs ! Sans blague ! Le gouvernement au poteau ! Vivent les Papous ! Il y avait aussi des sigles politiques et d’innombrables numéros de téléphone inscrits avec des crayons, des stylos bille de toutes les couleurs, de vieux clous rouillés, des bâtons de rouge à lèvres, et d’autres instruments hétéroclites. »

L’œil du professionnel

Dans cette cabine et parmi cette marée d’inscriptions disparates, Langelot repère tout de suite L’INSCRIPTION qui va le mener loin... Le prénom Arthur répété 4 fois ! Quel flair !

Langelot suspect, en bref

Ce Langelot est bien compliqué. On a beau se concentrer, on décroche plus souvent qu’à son tour... On retrouve, avec bonheur, l’ambiance des cabines téléphoniques d’antan et on découvre ou redécouvre un mésusage cosmétique classique. Un rouge à lèvres n’est pas un crayon et pourtant...

Bibliographie

1 Lieutenant X, Langelot suspect, Bibliothèque verte, Hachette, 1981, 250 pages

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