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Le mirage des cosmétiques véganes, un simple effet d’optique

> 18 octobre 2021

Le mirage des cosmétiques véganes, un simple effet d’optique

Manger « vert », se laver « vert », voter « vert »... des actes considérés comme politiques par certains auteurs.1 Manger « vert » en signe d’intelligence pour montrer que l’on n’est plus cet homme de Néanderthal primitif et quasiment exclusivement carnivore.2 Manger des aliments issus du règne végétal, se laver, s’hydrater, protéger sa peau avec des cosmétiques formulés à partir d’ingrédients d’origine végétale... pour prouver que l’on est quelqu’un de bien, quelqu’un de bon... Le végétarien (personne excluant de son alimentation toute viande), le végétalien (personne excluant de son alimentation tout produit d’origine animale quel qu’il soit)3 sont, en 2021, des individus dépassés. Il y a encore plus fort... il y a les véganes, ces personnes qui excluent les produits d’origine animale de leur environnement, de leur habillement, de leur alimentation... Afin d’y voir un peu plus clair concernant cette mode, nous avons fait fonctionner la machine à remonter le temps afin de repartir aux sources, à l’idée première.

Le végétarisme à l’antique avec Pythagore

Si l’on remonte au VIe siècle avant Jésus-Christ, il est possible de croiser un philosophe résolument végétarien.4 Celui-ci se nomme Pythagore et fonde, à Crotone, une secte qui regroupe toute une population acceptant de se soumettre aux règles qu’il édicte. En matière d’alimentation, Pythagore a établi des listes positives (celles des aliments bons à consommer) et une liste négative (une black list à l’Antique) qui regroupe les aliments interdits. Le rejet des aliments carnés et en particulier du « bœuf laboureur » (il existe d’ailleurs une polémique à ce sujet, certains auteurs mentionnant le goût de Pythagore pour les petits cochons de lait) est à mettre surtout sur le compte du rejet de l’abattage, un acte sanglant, qualifié de « meurtre ». Pythagore condamne les sacrifices animaux pratiqués en l’honneur des dieux. Il leur préfère des offrandes beaucoup moins guerrières et beaucoup plus douces telles que des figurines en pâte, des céréales, des gâteaux, des rayons de miel (matière première d’origine animale est-il utile de souligner) ou de l’encens... Les auteurs qui décriront le régime pythagoricien mettront en avant la consommation de pains d’orge ou de blé, de légumes crus ou cuits et parfois « d’animaux aptes à être sacrifiés et propres à la consommation ». Pour montrer les rapports complexes existant entre Pythagore et la viande il est important de préciser qu’il existait un lien de parenté entre le philosophe et Milon de Crotone, prêtre à la divinité Héra, guerrier sans peur et sans reproches et athlète plusieurs fois récompensé aux jeux grecs. Cet athlète, à la forte carrure et à « l’appétit démesuré », gros mangeur (il aurait nous dit la légende avaler 10 kg de viande, lors d’un banquet) et gros buveur (il aurait bu 10 L de vin à la même occasion) qui ne boude pas faire usage de la force lorsque la ville est en danger, n’est autre que le gendre de Pythagore. Ce qui est certain, c’est que Pythagore soumet ses disciples à un régime qui exclut toute mollesse, tout luxe et qui place la fraternité au centre de la vie collective.5 Se reconnaître de Pythagore est donc une sorte de sésame qui ouvre les portes de la sainteté.

Le végétarisme à l’antique avec Porphyre

Au IIIe siècle de notre ère, le philosophe Porphyre est à l’origine d’un traité au nom évocateur, le Traité de l’abstinence des viandes. Dans cet ouvrage, Porphyre réalise un travail exemplaire avec thèse (les arguments en faveur d’une alimentation carnée sont détaillés) et antithèse (les arguments en sa défaveur sont également soigneusement développés), avant de proposer, dans une synthèse, sa vision personnelle de la chose. Le sacrifice d’animaux sur les autels des dieux lui est -et on peut aisément le comprendre - odieux et relève, selon lui, non d’un esprit religieux, mais bien plutôt d’un assouvissement de pulsions meurtrières, mis sur le compte d’une relation respectueuse avec les divinités qui n’en demandent d’ailleurs pas tant.6

Le végétarisme teuton mise à « l’anglaise sauce » du XVIe siècle

Au XVIe siècle, Jacob Böhme (1575 - 1624), un « cordonnier originaire de Saxe », met au point une théorie, le behménisme, qui constitue la pierre fondatrice sur laquelle s’appuie les adeptes du végétarisme. Traduits en anglais en 1644 et en 1662, les textes du petit cordonnier frappent au cœur toute une frange de la population anglaise. Pour rester en harmonie avec Dieu, l’Homme doit être en harmonie avec la nature ; dans sa religion nouvelle, Böhme considère que tuer des animaux afin de se nourrir est un crime, qui rompt le lien unissant l’Homme à son créateur. Pour accéder au Paradis, il convient donc de renoncer à tout aliment carné. Homme du peuple, Böhme touche les classes intellectuelles de la société. Des individus se reconnaissant dans les textes fondateurs rédigés par lui (on les appellera les behmiens), se chargent de propager la bonne parole et de raffiner la théorie. La notion d’élévation de l’âme est ainsi mise en avant par Thomas Tryon (1634 - 1703) qui voit dans l’abandon de l’aliment carné un moyen de « vaincre la chair ». La mystique Jane Leade (1623 - 1704), quant à elle, fonde la Philadelphian Society, qui regroupe les fidèles à l’alimentation végétale. Parmi ceux-ci, un médecin, George Cheyne (1671 - 1743), apportera une caution médicale au concept, en mettant en avant le côté « sain » du régime lait-légumes. Fustigeant la vie sédentaire et les pathologies liées à l’abondance (obésité, dépression nerveuse), le médecin recommande la pratique de l’exercice physique et la réalisation de purges salutaires (celles-ci sont pratiquées, entre autres, avec de la rhubarbe).7

Le végétarisme marin voltairien

A la sauce voltairienne, le végétarisme acquiert une saveur toute particulière. Dans son Aventure indienne, le philosophe met en scène un Pythagore qui parle aux plantes et aux animaux. Sa rencontre avec une huître, qui se repose sur un petit rocher, donne l’occasion d’un échange vif et iodé. Alors que Pythagore ouvre déjà la bouche pour gober toute crue l’huître qu’il vient d’apercevoir, celle-ci lui glisse à l’oreille des mots attendrissants : « O nature ! que l'herbe, qui est comme moi ton ouvrage, est heureuse ! Quand on l'a coupée, elle renaît, elle est immortelle et nous, pauvres huîtres, en vain sommes-nous défendues par une double cuirasse ; des scélérats nous mangent par douzaines à leur déjeuner, et c'en est fait pour jamais. Quelle épouvantable destinée que celle d'une huître, et que les hommes sont barbares ! ». Une huître qui parle, une huître qui accuse, une huître qui sait utiliser les mots qui frappent, qui choquent, qui cognent (il est question ici d’une pauvre huître qui va être tout bonnement massacrée, fauchée en pleine jeunesse par un barbare !)... Il n’en faut pas plus pour convaincre Pythagore d’abandonner définitivement le mode d’alimentation qui consiste à mêler animaux et végétaux en de savoureux ragoûts. Le philosophe ne souhaite évidemment pas se ravaler au rang d’une mouche friande d’araignées, d’une hirondelle gourmande d’araignées ou encore d’un épervier amateur d’hirondelles. Voltaire, en se glissant dans la peau de Pythagore, semble vouloir briser la chaîne alimentaire qui régit l’humanité, depuis la nuit des temps. Dans la suite de son récit, Pythagore croise une foule en liesse, se portant sur le site de l’immolation par le feu de deux individus ayant fait preuve d’éréthisme. Heureusement et grâce à son verbe, Pythagore, tout comme l’huître éloquente rencontrée précédemment, réussit à convaincre les juges et à obtenir la grâce des deux individus.8,9 En une même journée, Pythagore se fait donc le sauveur du monde animal et le libérateur de l’espèce humaine. En épurant son assiette de tout aliment d’origine animale, il voit ses qualités humaines démultipliées, au point de réaliser l’impossible, sauver des hommes condamnés à mort par une loi implacable. En se libérant d’une alimentation carnée, l’Homme devient donc meilleur et ce à tous points de vue. En une courte anecdote, en deux ou trois mots, Voltaire frappe donc les esprits et instille, une fois plus, l’idée d’une échelle des valeurs en matière de choix des aliments.

Le végétarisme édulcoré et climato-adaptable de Schopenhauer

Le philosophe allemand né en 1788 est plutôt favorable au régime cher aux Pythagoriciens, comme en témoignent ses écrits (Paralipomena). La « pitié » fait partie, à ses yeux, des « fondements de la morale ». Exercer sa pitié à l‘égard des animaux constitue donc, selon lui, la base de la morale. Oui... mais... Tout cela est très joli, mais rien ne vaut une belle entrecôte savamment grillée ! Sous les climats européens (des climats rudes !), Schopenhauer s’autorise des petites douceurs carnées. Il faut bien résister ! Afin de concilier morale et réalités du terrain (les besoins du corps sont ce qu’ils sont !) Schopenhauer nous livre une façon simple d’édulcorer la théorie du maître. Si l’on ne peut pas se passer de viande et bien, au moins, faut-il tuer les animaux de boucherie dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire en rendant au maximum cet acte indolore pour la bête en question.10 Une excellente idée.

Le véganisme en 1944

C’est en 1944 qu’est fondée la Vegan Society ; le mot vegan, vraisemblablement créé par les adeptes d’une communauté fondée par le mystique James Pierrepont Greaves, en 1838, vise à distinguer la pratique « pure et dure » du végétarisme, celle-ci autorisant la consommation de produits laitiers et d’œufs.11 Pour se démarquer des végétariens et des végétaliens, la Vegan Society propose, en 1949, une définition du véganisme qui traduit le fait de ne vouloir avoir aucun rapport direct avec un produit d’origine animale. Le principe fondateur consiste en « l'émancipation des animaux de l'exploitation par l'homme ». Il faut donc, dans ce but, « rechercher la fin de l'utilisation des animaux par l'homme pour la nourriture, les marchandises, le travail, la chasse, la vivisection et pour toutes les autres utilisations impliquant l'exploitation de la vie animale par l'homme ».12

Le véganisme des années 1960, 1970

En 1962, le Dr Smith définit le « vegan » comme un végétarien extrémiste, qui exclue toute protéine animale de son régime. Le lactovégétarien s’autorise les produits laitiers ; le « vegan » ne se les autorise pas. Pas plus que tout contact avec un produit animal que celui-ci se fasse par le biais des vêtements ou des objets du quotidien. Pour les médecins, ces individus sont considérés comme un terrain d’étude formidable et ce d’autant plus - c’est Smith qui le dit - qu’ils ne boivent, ni ne fument.13 En 1976, un petit opuscule, intitulé « Nutriscore : plan d’évaluation pour une meilleure nutrition », fait le point sur les attitudes alimentaires à risque. Y est mentionné le fait que « les adultes, et seuls les adultes, peuvent soustraire de leur alimentation en toute sécurité la viande, mais rien de plus » et que « les enfants et les jeunes jusqu'à l'âge de vingt ans ne devraient éliminer de leur alimentation aucun groupe d'aliments ». Les auteurs ajoutent : « Nous ne recommandons pas le végétarisme pendant la grossesse ou pendant l'allaitement d'un bébé ».14

Le véganisme et le Robert, en 2014

En 2014, le dictionnaire Robert voit les termes « végane » et « véganisme » se glisser dans ses pages, ce qui est salué par certains auteurs comme un élément positif et une façon d’accepter ce mode de penser/de vie.15 Végane (nom) : Personne qui exclut de son alimentation tout produit d'origine animale et adopte un mode de vie respectueux des animaux ; Végane (adjectif) : Qui ne contient pas de substance d'origine animale et dont la fabrication est respectueuse des animaux. Cosmétiques véganes.16

Et les cosmétiques dans tout cela ? Une réglementation spécifique ?

L’introduction était un peu longue... pensent certains. Pourtant il est important de rappeler les fondements du végétarisme, de montrer à quel point ce concept relève de la religion, de la croyance, de la philosophie, du mode de vie, voire de la politique... avant d’aller plus loin. D’un point de vue réglementaire, le Règlement (CE) N°1223/2009 ne connaît pas les cosmétiques véganes (pas plus d’ailleurs que les cosmétiques bio ou les dermocosmétiques)17… Il ne connaît que des cosmétiques !

Les cosmétiques véganes, des cosmétiques aussi anciens que Pythagore ?

D’un point de vue historique, l’on ne connaît pas la notion de cosmétiques résolument véganes. Du cérat de Galien antique à la cire d’abeille,18 au masque médiéval au collagène,19 du fiel de bœuf de Louise Bourgeois pour faire les mains douces,20 à la moelle de bœuf régénératrice des capillaires en perte de vitesse,21 les cosmétiques depuis les commencements ont toujours renfermé dans leur composition des ingrédients d’origine animale et ce tant en matière d’excipient que d’ingrédient actif. En matière de graisses animales utiles en savonnerie, René Cerbelaud liste, au début du XXe siècle, l’axonge pure, le saindoux, la graisse de baleine ou de phoque, la graisse de bœuf, de cheval, de mouton, de veau...22 Et l’acide hyaluronique extrait des crêtes de coq !23 Et les embryons de poulet qui font la peau lisse !24 Et le sérum de cheval,25 présenté en ampoule, utilisé afin de réaliser une cure pour dynamiser la poitrine ou adoucir la peau !26 Les ingrédients d’origine animale donnent la main aux ingrédients végétaux, depuis toute éternité, afin de mettre au point des produits de toute beauté. La crème Tokalon, l’une des premières crèmes se déclinant sous la forme d’une version jour et d’une version nuit, traduit parfaitement le goût de la consommatrice du début du XXe siècle pour les extraits « biologiques ».27 On entend alors par là des ingrédients issus de l’animal et/ou de l’homme ou plutôt de la femme (on pensera en particulier à l’époque où le placenta humain faisait les joies de l’industrie cosmétique) et non des extraits végétaux, issus de l’agriculture biologique ! Pour en revenir à la crème Tokalon précisons que le Biocel, un ingrédient obtenu à partir de jeunes animaux, constitue le point fort de cette crème présentée comme révolutionnaire !

Des cosmétiques véganes cruelty free

Au XXIe siècle, le véganisme alimentaire, vestimentaire... se double d’un véganisme cosmétique, un certain nombre de marques étant présentées comme étant « 100% vegan ». On pense, en particulier, à Obsessive Compulsive Cosmetics, Karethic, Priti NYC, Pachamamaï, Liquiflora, Omum ou Lamazuna.28 Ces gammes font, par ailleurs, étalage d’un caractère « cruelty free », précisant l’absence de tests réalisés sur animal. Sachant que les tests sur animaux sont interdits au regard de la réglementation européenne, on précisera que cette mention qui vise à dénigrer une concurrence (qui par ailleurs respecte parfaitement cette obligation, mais ne communique pas sur le sujet)29 est superfétatoire.

Des cosmétiques meilleurs pour la santé ?

Les cosmétiques véganes semblent être les champions du marché, si l’on en croit les argumentaires marketing des marques considérées, du respect de la planète (zéro déchet) au respect de l’animal, le mot « respect » semble être tombé dans la cuve de formulation, en même temps que les ingrédients cosmétiques. Et pourtant, certaines compositions attirent notre attention et méritent quelques commentaires. On remarque ainsi des dentifrices non fluorés (alors que les sels fluorés sont les actifs anti-caries incontournables), des gels douche renfermant en quantité importante le tensioactif le plus irritant du marché. On trouvera également sur le marché des cosmétiques mettant en avant leur caractère végane et contrevenant à la réglementation en vigueur du fait d’un aspect couplé à un conditionnement offrant un risque de confusion avec un aliment (exemple d’une Chantilly démaquillante).30

Des cosmétiques forcément bio ?

Dans l’esprit du public, le terme végane fait souvent échos à celui de bio. Il n’en est rien. On trouvera ainsi sur le marché aussi bien des cosmétiques véganes conventionnels (c’est le cas de la marque e.l.f), que des cosmétiques véganes bio (c’est le cas de la marque Crème libre).

Des compositions forcément différentes ?

A l‘heure actuelle, on constate une désaffection de l’industrie vis-à-vis des matières premières d’origine animale (mise à part la cire d’abeille qui reste toujours plébiscitée). Les formules contenant des ingrédients d’origine animale ne sont donc pas légion. Si l’on considère le cas particulier des vernis à ongles, la mention « vegan » pourra s’appliquer à la grande majorité des produits du marché, étant donné que les ingrédients-phares sont des ingrédients de synthèse (on pense à la nitrocellulose, à l’acétate d’éthyle ou de butyle...). Des formules copiées-collées les unes des autres sont présentées selon la politique commerciale de l’entreprise sous le nom « vegan » ou non.

Les cosmétiques véganes, en bref

L’idée que l’on est meilleur si l’on ne consomme pas d’aliments d’origine animale ne date pas d’hier. A diverses époques, des philosophes ont pris le relais les uns des autres pour faire passer le message à son voisin. En 2021, tout comme durant les temps anciens et même très anciens, le besoin de se surpasser, de s’améliorer, d’être une « bonne » et « belle » personne est toujours d’actualité. L’on nous dit que manger des carottes rend aimable, que l’on deviendra grand si l’on mange bien sa soupe, l’on nous rappelle qu’il faut penser à manger 5 légumes et fruits par jour, c’est bête comme chou... pour rester en bonne santé. On en rajoute encore en tentant de nous séduire avec des cosmétiques présentés comme meilleurs pour la santé, pour la planète et pour notre âme. Plus que nettoyer, protéger, parfumer, désodoriser... les cosmétiques véganes se proposent de transformer l’individu lambda en un être responsable, un être que l’on pourra désigner par toutes sortes de qualificatifs flatteurs. Qu’en-est-il en réalité ? Un mirage marketing, tout simplement. Un logo apposé sur des conditionnements pour donner bonne conscience. Et tant pis si le savon sur base animale (base de suif) est plus écologique que le savon végétal (sur bases d’huiles exotiques telles que les huiles de palme et de palmiste),31 cela on se garde bien de le dire.

Bibliographie

1 https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1998_num_48_3_395285

2 https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1992_num_101_1_3002_t1_0160_0000_2

3 https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/v%C3%A9g%C3%A9tarien/81258

4 https://www.cairn.info/le-veganisme--9782130817000-page-38.htm

5 https://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659_1970_num_29_1_1840

6 Larue Renan, « Faut-il politiser le véganisme ? », Cités, 2019/3 (N° 79), p. 27-38. DOI : 10.3917/cite.079.0027. URL : https://www.cairn.info/revue-cites-2019-3-page-27.htm

7 https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_2000_num_55_4_279882

8 https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-2010-1-page-19.htm

9 http://alternativephilolettres.fr/wp-content/uploads/2018/05/voltaire-laventure-indienne-de-Pythagore.pdf

10 https://www.cairn.info/le-vegetarisme-et-ses-ennemis--9782130619031-page-79.htm

11 https://www.vegansociety.com/sites/default/files/uploads/Ripened%20by%20human%20determination.pdf

12 https://www.vegansociety.com/go-vegan/definition-veganism

13 Smith AD. Veganism: a clinical survey with observations on vitamin-B12 metabolism. Br Med J. 1962 Jun 16;1(5293):1655-8

14 Melina V. Five Decades: From Challenge to Acclaim. Can J Diet Pract Res. 2016 Sep;77(3):154-8

15 https://www.cairn.info/l-ethique-animale--9782130801702-page-121.htm

16 https://dictionnaire.lerobert.com/definition/vegane

17 https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:342:0059:0209:fr:PDF

18 https://theconversation.com/cold-cream-que-contient-ce-cosmetique-a-succes-60339

19 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/regime-cosmetique-aldebrandinesque-ou-lecons-pour-prendre-soin-de-soi-au-xiiie-siecle-516/

20 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/louise-bourgeois-avec-un-g-comme-gaiete-363/

21 Couteau C., Coiffard L., Beauté mon beau souci - Une histoire de la beauté et des cosmétiques, Edilivre, 2015

22 Cerbelaud R., Formulaire de parfumerie, Paris, 1933, 764 pages

23 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/avec-l-acide-hyaluronique-bonne-annee-du-coq-73/

24 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/embryolisse-un-soin-booster-cils-et-sourcils-qui-baigne-dans-l-alcool-517/

25 https://theconversation.com/la-veritable-histoire-du-serum-elixir-de-jeunesse-qui-ne-tient-pas-toujours-ses-promesses-55958

26 https://theconversation.com/la-veritable-histoire-du-serum-elixir-de-jeunesse-qui-ne-tient-pas-toujours-ses-promesses-55958

27 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/avec-la-creme-tokalon-naissance-des-premieres-cremes-de-jour-de-nuit-pour-ceci-pour-cela-383/

28 https://www.timeout.fr/paris/le-blog/14-marques-beaute-vegan-et-cruelty-free-051817

29 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32013R0655&from=FR

30 Une chantilly démaquillante, c’est NON ! | Regard sur les cosmétiques (regard-sur-les-cosmetiques.fr)

31 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/quelle-difference-entre-huile-de-palme-et-huile-de-palmiste-789/

Composition

Dentifrice solide Crystal Pachamamaï : XYLITOL, KAOLIN, SODIUM COCOYL ISETHIONATE, COCOS NUCIFERA OIL, ILLITE, CALCIUM CARBONATE, MENTHA PIPERITA OIL, AQUA, GLYCERIN, COCONUT ACID, MENTHA ARVENSIS LEAF OIL, SODIUM CAPROYL/LAUROYL LACTYLATE, SODIUM ISETHIONATE, SODIUM CITRATE, LIMONENE, LINALOOL

Gel douche naturel Brooklyn soap Co : AQUA, SODIUM LAURYL SULFATE, COCO-BETAINE, COCO-GLUCOSIDE, SODIUM CHLORIDE, CAPRYLYL/CAPRYL GLUCOSIDE, PARFUM, GLYCERYL OLEATE, SODIUM BENZOATE, CITRIC ACID, POTASSIUM SORBATE, SODIUM COCOYL GLUTAMATE, MYRISTICA FRAGRANS KERNEL OIL, MENTHA PIPERITA OIL, CEDRUS ATLANTICA WOOD OIL, CISTUS LADANIFERUS LEAF OIL, GLYCERYL CAPRYLATE, POLYGLYCERYL-6 OLEATE, LIMONENE, BENZYL  BENZOATE, CNBS SATIVA SEED OIL, SODIUM SURFACTIN, ALOE BARBADENSIS LEAF JUICE POWDER, TOCOPHEROL, HYDROGENATED PALM GLYCERIDES CITRATE.

Chantilly démaquillante Collosol : AQUA (WATER), CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE, GLYCERIN, PEG-7 GLYCERYL COCOATE, COCO-GLUCOSIDE, BUTANE, DISODIUM COCOAMPHODIACETATE, PARFUM (FRAGRANCE), SODIUM CHLORIDE, PROPANE, CITRIC ACID, SODIUM BENZOATE, ISOBUTANE, ROSA DAMASCENA FLOWER WATER, SODIUM HYDROXIDE, GOSSYPIUM HERBACEUM (COTTON) FLOWER EXTRACT, ZEA MAYS (CORN) STARCH, POTASSIUM SORBATE, XANTHAN GUM, GERANIOL, CITRONELLOL, LINALOOL, LIMONENE.

Camo CC crème e.l.f : Octinoxate 7.5%, Titanium Dioxide 4.45%, Zinc Oxide 13.72%, , Dimethicone,, Cyclopentasiloxane,, Butylene Glycol,, Phenyl Trimethicone,, Cetyl Peg/Ppg-10/1 Dimethicone,, Butylene Glycol Dicaprylate/Dicaprate,, Butyloctyl Salicylate,, Polyglyceryl-4 Isostearate, Methyl Methacrylate Crosspolymer,, Cyclohexasiloxane,, Acrylates/Polytrimethylsiloxymethacrylate Copolymer, Hexyl Laurate,, Magnesium Sulfate, Triethoxycaprylylsilane,vDisteardimonium Hectorite, Hydrated Silica, Aluminum Hydroxide, Propylene Carbonate, Dimethicone/Methicone Copolymer, Caprylyl Glycol, Ethylhexylglycerin, Tocopheryl Acetate, Sodium Hyaluronate, Niacinamide, Panthenol, Ascorbyl Palmitate, Soluble Collagen, Canola Oil, Glycerin, Daucus Carota Sativa (Carrot) Seed Oil, Carbomer, Daucus Carota Sativa (Carrot) Root Extract, Beta-Carotene, Polysorbate 20, Palmitoyl Tripeptide-1, Palmitoyl Tetrapeptide-7, 1,2-Hexanediol Titanium Dioxide (Ci 77891), Red Iron Oxide (Ci 77491),

Pâte nettoyante Ma crème libre : AQUA (WATER), KAOLIN, TALC, GLYCERIN, DECYL GLUCOSIDE, XANTHAN GUM, PENTYLENE GLYCOL, SODIUM COCOYL GLUTAMATE, PARFUM (FRAGRANCE), CUCUMIS SATIVUS (CUCUMBER) FRUIT EXTRACT, SILICA, PROPANEDIOL, CITRIC ACID, CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE, FUCUS VESICULOSUS EXTRACT, MARIS AQUA (SEA WATER), SORBITAN TRIOLEATE, PHENETHYL ALCOHOL, LAMINARIA DIGITATA EXTRACT, CHLORELLA VULGARIS EXTRACT, SACCHARIDE ISOMERATE, APIUM GRAVEOLENS (CELERY) SEED EXTRACT, CRITHMUM MARITIMUM EXTRACT, LINUM USITATISSIMUM (LINSEED) SEED EXTRACT

Vernis à ongles Manucurist Dark Pansy : butyl acetate, ethyl acetate, nitrocellulose, isosorbide dicaprylate/caprate, adipic acid/neopentyl glycol/trimellitic anhydride copolymer, alcohol, acetyl tributyl citrate, isopropyl alcohol, CI 15880, stearalkonium bentonite, CI 15850, etocrylene, diacetone alcohol, cocos nucifera (coconut) oil, trimethylpentanediyl dibenzoate, helianthus annuus (sunflower) seed oil, phosphoric acid, alumina, bambusa vulgaris sap extract, CI 19140, CI 77510, tocopherol.

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