> 12 février 2017

Nombre de laboratoires cosmétiques ont pris conscience de la défiance des consommateurs vis-à-vis de l’aluminium, défiance qui ne devrait que s’amplifier.

Or dans l’état de l’art, on ne sait pas sans passer pour formuler un produit anti-transpirant. Comment alors concilier l’efficacité attendue et revendiquée et un type d’ingrédients bien « encombrant » !

Les laboratoires Bio (et d’autres, d’ailleurs !) ont fait résolument le choix de la pierre d’alun. Il s’agit bien ici d’une première forme déguisée d’aluminium puisque l’alun (KAl(SO4)2,12 H2O) est un sel double d’aluminium et de potassium.

Une autre matière première fait son apparition. Il s'agit de la perlite, une substance d’origine volcanique, composée de divers oxydes (de silicium, d’aluminium, de fer, de titane, de calcium, de magnésium, de sodium et de potassium). Son nom qui évoque plutôt les colliers et les huîtres qui les produisent permet donc d’incorporer discrètement de l’aluminium dans les anti-transpirants, par exemple, en se payant le luxe d’indiquer
« sans sels d’aluminium » !

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