> 06 mai 2022
1960, 1961, Léo Ferré et Juliette Gréco évoquent, tour à tour, une jolie môme, qui se balade toute nue sous son pull.1
D’un point de vue cosmétique, la jolie môme en question ne connaît pas le maquillage résistant à l’eau. Lorsque le moral est au plus bas, lorsque les amants se font la malle, « le rimmel fout l’camp », sans demander son reste. Des sillons noirs se forment sur ses joues, comme pour accuser le coup et afficher « c’est fermé » !
La jolie môme de Léo Ferré est « un’femme à repasser », utile aux âmes froissées. Sous son rimmel, sous son parfum à la coumarine, la p’tite femme de Paris rend « maboule » tous ceux qui la croisent.
Ah, si la petite môme avait eu connaissance du Mascara-matic d’Helena Rubinstein (l’un des premiers applicateurs de mascara waterproof),2 elle aurait bien embêté Léo Ferré, qui se serait emmêlé les pinceaux et n’aurait pas trop su quoi faire rimer avec « dégel » ! (T'as l'rimmel/ Qui fout l'camp/ C'est l'dégel/ Des amants)
Un grand merci à Jean-Claude A Coiffard, poète et plasticien, pour son illustration du jour !
Bibliographie
1 https://www.paroles.net/leo-ferre/paroles-jolie-mome
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