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La beauté connectée gadget, non merci !

> 01 février 2017

La beauté connectée gadget, non merci ! En ce début d’année 2017 un tournant d’importance est pris, dans le domaine cosmétique, avec la mise sur le marché de la première brosse à cheveux connectée.

Celle-ci est à destination des coiffeurs et a pour but de déterminer le type de cheveu du (de la) client(e) et le traitement qui va lui convenir. Les coiffeurs seraient-ils donc devenus aveugles au point de ne pas savoir reconnaître le type de cheveux qu’ils ont entre les mains ?

On connaissait déjà le pèse-personne connecté, véritable coach électronique capable de transmettre via un smartphone toutes sortes d’informations relatives à la masse corporelle (masses graisseuse, musculaire, hydrique et osseuse) et de vous gourmander, éventuellement, en fonction des résultats enregistrés.

C’est avec un bracelet au poignet que vous courrez désormais, bracelet qui vous renseigne sur votre rythme cardiaque, votre vitesse de pointe... et rend compte scrupuleusement du parcours que vous avez emprunté.

Comme la sorcière dans Blanche Neige qui pose inlassablement la question « Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle », à quand le miroir connecté qui, prenant de la hardiesse, serait capable de vous répondre d’un ton encore un peu saccadé : « pas toi ce matin car tu as la peau sèche, écoute-moi bien, si tu veux être la plus belle utilise le produit X et tu seras comblée » ?

Mais où s’arrêteront-ils ? Prendre le virage de la beauté connectée est dangereux. Notre liberté est trop précieuse pour laisser Big Brother constituer des fichiers renfermant des colonnes de chiffres nous caractérisant aussi précisément du point de vue physiologique qu'esthétique.

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