> 22 juin 2022

Dans les rayons des grandes et moyennes surfaces, les références solaires sont là qui nous attendent dès que le soleil se met à briller un peu plus fort. Installées confortablement sur des gondoles positionnées aux endroits stratégiques de ces commerces, les emballages des crèmes et huiles solaires rivalisent d’arguments marketing afin de pouvoir se retrouver dans le chariot de la ménagère.

Chez Lovea les mots-clés sont : « respect des océans », « water resistant », « monoï de Tahiti », « bronzage doré, « peau nourrie »... Cela part tous azimuts, afin de toucher toutes les fibres du consommateur, de la plus écologique à la plus sensorielle. On mélange un peu la notion de photoprotection et la notion de bronzage, afin de ne pas effaroucher le futur vacancier, soucieux de pouvoir arborer, à la fin de ses congés, le hâle resplendissant, témoin de séjours réussis. Et pourtant protection et bronzage sont plutôt antinomique, les personnes ayant le plus besoin d’être protégées n’étant physiologiquement pas capables de bronzer. Mais fermons cette parenthèse et ouvrons celle qui nous permettra de savoir si ce produit qui nous dit « Souriez, votre peau est nourrie, satinée et délicieusement parfumée » aura le droit/la chance de se glisser dans nos bagages cet été.

Pour le savoir, nous ne nous contenterons pas de renifler le flacon, nous ne nous contenterons pas non plus d’étaler le produit sur notre peau, histoire de vérifier que l’étalement est parfait et le parfum bien choisi. Nous irons beaucoup plus loin que cela en réalisant différents tests in vitro qui permettent de nous faire une idée très précise sur les performances réelles de ce produit.

Et tout d’abord une notion d’efficacité, celle-ci donne le sourire... Le SPF obtenu par nos soins est, en effet, de 33 ; le Facteur de protection UVA de 14.

Côté photostabilité et afin de savoir si après 2 heures passées dans un simulateur solaire le produit est toujours aussi performant, on déchante un peu, puisque la perte d’efficacité est de 65 % dans le domaine UVB et de 55 % dans le domaine UVA. Un produit peu photostable donc.

En matière de résistance à l’eau, une résistance de 79 % qui redonne le sourire.

Efficacité (je souris), photostabilité (je perds mon sourire), résistance à l’eau (je souris)... en alternant cette petite gymnastique faciale, il paraît que l’on prévient le vieillissement, le relâchement des tissus... C’est possible, mais en attendant et pour que le sourire reste fixé sur nos lèvres, on aimerait que la photostabilité de cette formule soit optimisée dans les années à venir !

Un grand merci à Mme Eva Paparis pour la détermination des indices publiés ici.

Composition

Lovea huile sèche haute protection monoï de Tahiti SPF 30 : Isopropyl palmitate, C12-15 alkyl benzoate, dibutyl adipate, caprylic/capric triglyceride, cococaprlylate/caprate, diethylamino hydroxybenzoyl hexyl benzoate, bis ethylhexyloxyphenol methoxyphenyl triazine, diethylhexyl butamidotriazone, ethylhexyl triazone, parfum, cocos nucifera oil, gardenia tahitensis flower extract, helianthus annuus seed oil, glycine soja oil, tocopherol, geraniol, eugenol, isoeugenol, benzyl alcohol.