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L’application Clean Beauty : la copie est à revoir (foi d’enseignantes !)

> 09 mars 2017

L’application Clean Beauty : la copie est à revoir (foi d’enseignantes !) Photographiez la liste des ingrédients présents sur l’emballage de vos cosmétiques, Clean Beauty vous dira quoi en penser. L’idée est très séduisante en cette période où même se laver le matin semble être devenu dangereux. Avec 800 ingrédients dans sa base de données, l’application n’en est encore qu’à ses débuts. Lorsqu’un ingrédient est détecté c’est plutôt mauvais signe. Encore faut-il qu’il soit détecté à bon escient ou qu’il soit détecté tout court.

Pour notre part, nous avons réalisé plusieurs tests :

- Pour le produit de protection solaire Avène (émulsion SPF 50+) : aucun ingrédient n’est détecté, on se dit que c’est bon signe

- Pour le savon liquide de Marseille, Le Petit Olivier : aucun ingrédient n’est détecté, on se dit que c’est encore bon signe. Pourtant, le produit contient 5 allergènes : citral, limonene, geraniol, citronellol, linalool.

- Pour la crème Atoderm Peaux sensibles normales à sèches Bioderma : le disodium EDTA est détecté comme étant un additif irritant (en particulier pour l’œil). La fiche de l’ingrédient (publications scientifiques à l’appui) se présente à nos yeux

Le problème : après lecture de la liste des ingrédients composant le produit Avène, on se rend compte qu’il contient également du « disodium EDTA ». Détecté dans un cas, mais pas dans l’autre, pourquoi ?

Dans tous les cas, soyez rassuré, le sel de sodium de l’EDTA n’est pas nocif et les cosmétiques qui en contiennent ne font courir aucun danger à ses utilisateurs (il faudra que nous lui consacrions un Regard !)

Cette application astucieuse nécessite sûrement quelques ajustements. Un cas par cas sera également nécessaire. Selon la sensibilité des sujets, on conseillera ou non tel ou tel produit. Quand on se rend compte que l’application a été développé par Officinea, « haute cosmétologie bio » (sic) on comprend certaines de ses incohérences !

Reste également à se mettre d’accord sur les ingrédients à risque et ceux qui ne le sont pas. Et pour cela, il y a du travail. On n’est pas couché !!!

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