> 10 février 2022

1980 : Schmoll est ramollo. La fille aux yeux verts (La fille aux yeux menthe à l’eau !),¹ qu’il vient de croiser dans un bar, ne lui a, et ce malgré sa notoriété, accordé aucun regard. Cette fille n’aime visiblement pas les gars comme Eddy Mitchell, les garçons aux cheveux roux (teinte naturelle ? pas sûr) et aux yeux bleus.

La fille en question, autant être clair, c’est une « mégalo » ; elle se prend pour une star de ciné ; elle participe à un karaoké spontané, sans se demander si cela gêne le voisinage.

La fille en question, autant être franc, c’est une fille qui en fait toujours trop, tant au niveau habillement, qu’au niveau de la démarche (féline !) ou au niveau du maquillage, carrément outrancier (« Elle était maquillée comme une star de ciné »). Bon, soyons honnête pour la justifier, la mode n’est pas au naturel dans ces années-là. On aime les cheveux coiffés à la lionne (plus on a un volume impressionnant, plus c’est réussi), les paupières fardées à outrance (le bleu à la cote et on ne lésine pas sur les quantités), les cils bien tartinés de mascara, le teint plâtré par un fond de teint clair, rehaussé de pommettes poudrées à coups de blush...

Cette fille-là n’est pas tout repos... jusqu’à ce qu’un type aux yeux noirs viennent mettre de l’ordre dans tout cela et rappelle à la jeune fille que le bar est un lieu public et non un studio de cinéma. Soumise, la starlette se calme.

Et Eddy de conclure : « Et moi je n'en pouvais plus/ Elle n'en a jamais rien su/ Ma plus jolie des mythos/ Couleur menthe à l'eau » !

Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, pour son illustration de cette chanson de Schmoll !

Bibliographie

¹ https://greatsong.net/PAROLES-EDDY-MITCHELL,COULEUR-MENTHE-A-LEAU,13311.html