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Dans le domaine des photos retouchées, une avancée

> 10 février 2017

Dans le domaine des photos retouchées, une avancée En 2011, le régulateur britannique de la publicité (Advertising Standards Authority ou ASA) a interdit deux publicités mettant en scène l'actrice américaine Julia Roberts maquillée avec un fond de teint Lancôme, «créateur naturel de lumière» et censé «recréer l'aura d'une peau parfaite» et la top-modèle Christy Turlington utilisant, quant à elle, un fond de teint «anti-âge» de la marque Maybelline. Leur peau, à chacune d’entre elles se trouve être parfaitement lisse... du fait du produit ? Non, après retouche des photos grâce à un logiciel prévu à cet effet !

Depuis le 1er janvier 2017, la mention « Photographie retouchée » doit être apposée pour les photographies à usage commercial de mannequins, définis à l’article L.7123-2 du code du travail, dont l’apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d’image afin d’affiner ou d’épaissir la silhouette du mannequin conformément à l’article L.2133-2 du Code de la Santé Publique. Le non-respect de ce texte est puni d’une amende de 37 500 € (www.arpp.org/actualite/mention-photographie-retouchee-publicite).

Il s’agit donc d’un premier pas vers une moralisation des publicités. Il s'agit d'un petit pas puisqu'il n'est question, dans ce texte, que de photos de mannequins (quid alors des autres icônes auxquelles ont recours les services marketing ?), mais on avance, tout de même, vers plus de respect du consommateur.

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