Nos regards
Clarins nous fait fondre depuis 1954 !

> 07 mai 2018

Clarins nous fait fondre depuis 1954 ! Jacques Courtin-Clarins (1er du nom dans le domaine qui nous intéresse) ouvre, en 1954, un institut de beauté à Paris (http://www.groupeclarins.com/fr/le-groupe/histoire). Dans un univers féminin, (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/avec-nadia-payot-et-marceline-sebalt-la-naissance-du-metier-d-estheticienne-580/), le chef d’entreprise est bien décidé à se faire un nom à grands coups d’air comprimé. La « massothérapie sous air comprimé Clarins vient à bout des empâtements tenaces et fait fuir littéralement les kilos. » (L’art et la mode n°5 de 1965)

Rappelons que les premières préparations amincissantes ont vu le jour dans les années 1930 et remportent un certain succès chez des femmes qui ont jeté leur corset aux orties et qui veulent faire fondre les surcharges adipeuses localisées (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/iode-et-amaigrissement-ou-amincissement-une-histoire-complexe-147/) (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/-a-bas-le-corset-vive-la-creme-amincissante-281/). Pour renforcer l’effet de ces préparations topiques des inventeurs ingénieux ont mis au point des instruments de torture esthétique. Le Point roller est ainsi l’outil à la mode dans les années 1930 ; il se présente sous la forme d’un rouleau à pâtisserie d’un genre un peu spécial ; par une « succion douce et pénétrante », il « produit une circulation naturelle du sang dans les parties grasses ». Il permet de cibler une zone précise et « d’enlever la graisse d’une partie déterminée du corps » (https://theconversation.com/cest-tendance-en-2018-huiles-cremes-intelligentes-et-rouleaux-antibourrelets-89819). Le Point roller est au mannequin ce que le rouleau à pâtisserie est à la pâte brisée... On en sort aplatie comme une crêpe et brisée comme la pâte du même nom !

Jacques Courtin-Clarins qui n’ignore rien de cette mode nouvelle se déclare favorable, en 1954, à la cosmétique « instrumentale ». Le massage réalisé par des « masseuses médicales diplômées d’état » (???) est une méthode « délicate » à mettre en œuvre, d’où la nécessité d’une formation préalable. « Une technique de pressions, de vibrations, provoquées elles-mêmes par des secousses d'air très rapprochées qui frappent le corps » est pratiquée en institut (Clarins, évidemment !)... Pour conserver les bienfaits du massage, on peut se procurer les cosmétiques Clarins et le rouleau-masseur (amincisseur Masvelt) pour continuer le traitement chez soi (L’art et la mode n°1 de 1962).

Soixante-quatre plus tard... Clarins est toujours là pour faire fondre les rondeurs rebelles.

Pour être svelte, une seule solution, se masser avec Masvelt !

La crème Masvelt contient de la caféine... sans surprise puisqu’il s’agit de l’actif lipolytique N°1 (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/la-cafeine-comment-ca-marche-69/). Elle contient de l’alcool, un exhausteur de pénétration, qui a toute sa place ici. Le menthol crée une sensation de fraîcheur (pas de quoi entraîner le déstockage des lipides contenus dans l’adipocyte tout de même !). L’escine (ou aescine) (nom INCI escin), une molécule extraite du marron d’Inde, utilisée traditionnellement pour améliorer les troubles de la circulation sanguine, du fait de ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oedémateuses est retrouvée, très logiquement, dans ce type de préparations (Shu-Qi ZHAO, Shi-Qiang XU, Jing CHENG, Xiao-Lu CAO, Xia-Min HU, Anti-inflammatory effect of external use of escin on cutaneous inflammation: possible involvement of glucocorticoids receptor, Chinese Journal of Natural Medicines, 16, 2, 2018, Pages 105-112). Ajoutons à cela du silicium organique (methylsilanol mannuronate) pour raffermir les tissus (https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/la-prele-une-sorte-de-dinosaure-preconise-pour-traiter-les-signes-du-vieillissement-447/), des extraits d’hibiscus et de coing pour la petite touche naturelle !

Toutes les conditions sont réunies pour faire fuir capitons, peau d’orange, bourrelets et poignées d’amour ! Il y a bien, le lauryl sulfate de sodium (en fin de liste) qui nous titille un peu... mais il faut souffrir pour être belle, après tout !

Allez, cette année encore on a envie d’y croire... Pour fondre, massons-nous généreusement avec la crème Masvelt !

Crème Masvelt : AQUA/WATER/EAU, HYDROGENATED POLYISOBUTENE, ISONONYL ISONONANOATE, DIMETHICONE, CETEARYL ALCOHOL, CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE, ALCOHOL, BETAINE, CAFFEINE, BUTYLENE GLYCOL, HYDROGENATED DIDECENE, PARFUM/FRAGRANCE, CETEARYL GLUCOSIDE, PHENOXYETHANOL, GLYCERIN, POTASSIUM CETYL PHOSPHATE, MENTHYL PCA, CARBOMER, ESCIN, ETHYLHEXYLGLYCERIN, MENTHOL, SODIUM ACRYLATES COPOLYMER, SODIUM POLYACRYLATE, PAPAVER RHOEAS EXTRACT, SODIUM CETEARYL SULFATE, SODIUM LAURYL SULFATE, SODIUM HYDROXIDE, DIMETHICONOL, PHOSPHOLIPIDS, POLYGLYCERYL-10 STEARATE, HELIANTHUS ANNUUS (SUNFLOWER) SEED OIL, HIBISCUS SABDARIFFA FLOWER EXTRACT, PYRUS CYDONIA FRUIT EXTRACT, METHYLSILANOL MANNURONATE, BENZYL ALCOHOL, SORBIC ACID, TOCOPHEROL, DEHYDROACETIC ACID.

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