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Ce n’est pas parce que l’on va lentement que l’on va bien : la slow cosmétique, une pratique qui flirte avec la thérapeutique

> 30 janvier 2017

Ce n’est pas parce que l’on va lentement que l’on va bien : la slow cosmétique, une pratique qui flirte avec la thérapeutique Julien Kaibeck a fondé la Slow cosmétique qu'il définit comme "une démarche écologique et éthique fondée sur une volonté commune de promouvoir un mode de consommation naturel, sain et raisonnable de la cosmétique".

Sur son site (http://www.lessentieldejulien.com/), il donne divers conseils.

Il propose par exemple "le macérat de millepertuis pour apaiser un coup de soleil ou une irritation, pour favoriser la cicatrisation d’une petite plaie peu profonde, pour apporter réconfort à la peau sèche ou rouge du visage". Il faut, en toute honnêteté, ajouter que les propriétés photosensibilisantes du millepertuis sont mentionnées.

Ce qui est encore plus criticable et rappelle un certain Yves Rocher, à ses débuts, c'est le conseil suivant : "appliquez un mélange bienfaisant sur des hémorroïdes avec un badigeon : comptez alors 1 cuillère à thé d’huile de millepertuis + 2 gouttes d’huile essentielle de patchouli et 2 gouttes d’huile essentielle de ciste. Trempez le badigeon et appliquez sur la zone douloureuse."

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