> 29 avril 2020

Durant cette période d’épidémie de Covid-19, les gestes barrières sont répétés de manière systématique.

Walt Disney, dès 1937, se fait le porte-parole d’une hygiène rigoureuse dans le dessin animé « Blanche neige ».

La jolie Blanche neige, rappelons-le, a été abandonnée dans la forêt par un chasseur qui avait été engagé par son affreuse belle-mère pour la tuer. Pris de pitié, le chasseur tue une biche et rapporte à la reine le cœur de l’animal comme preuve de son obéissance ; auparavant, il a encouragé Blanche neige à prendre la fuite.

Les petits animaux de la forêt conduisent Blanche neige vers la maison des sept nains, une maison très sale que la jeune fille s’empresse de nettoyer, de récurer à fond.

Afin de complaire à leur jolie invitée, les nains vont accepter de se laver le visage et les mains au savon. La crainte est grande. L’eau mouille. L’eau est froide. Il y a la peur que la peau ne se désagrège au contact de l’eau et du détergent. Tout ça c’est des « artifices » qui conviennent aux « lavettes » et aux « poules mouillées »... pas aux travailleurs de force !

Grognon ironise. Ce n’est pas une femme qui va le faire se laver. Blanche neige peut toujours tout aseptiser ; elle n’obligera pas Grognon à poser des faveurs dans sa barbe, ni à se parfumer ! C’est dit.

Cette attitude ne convient pas à Prof qui engage les autres nains à se saisir du récalcitrant et à le fourrer de force dans la bassine. Simplet est chargé d’apporter le savon. Malheureusement, il l’avale ce qui donne lieu à cette scène mémorable durant laquelle Simplet se met à produire des bulles en série.

Grognon est savonné de fond en comble. Le visage, les dents, les mains... tout est astiqué de manière consciencieuse. Des faveurs bleues dans la barbe, une couronne de fleurs posée au sommet de tête... Grognon est prêt pour passer à table.

Blanche neige et les sept nains est un classique que l’on peut voir et revoir sans jamais se lasser. En période d’épidémie, le savon reste le cosmétique-roi. Tant pis si c’est froid, si ça mouille. C’est nécessaire !